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blog pour aide ceux qui ont de problèmes avec l'alcool

ALCOOL, TRANQUILLISANT.

Publié le 01/06/2012 à 13:00 par mamourdu76 Tags : mort homme travail fond moi mer vie femme heureux amitié animal
ALCOOL, TRANQUILLISANT.

Dés les temps les plus reculés, l'alcool a été employé comme un remède à l'angoisse, à la souffrance, à la douleur. Euphorisant et consolateur, il est le viatique qui permet aux hommes de dépasser la peur de la mort.

Oubli du malheur de vivre, plongée dans le rêve et la béatitude, il permet la levée des inhibitions et la fuite dans le plaisir. L'alcool est le premier, le plus tentateur et le plus simple à utiliser des tranquilisants. Anxiolitique, il est, dans la phase euphorique de l'ivresse, un tonique, un excitant qui libère l'homme de ses soucis, de ses inhibitions, de ses interdits, de ses peurs. Il provoque un état agréable où tout semble plus facile, où les problèmes disparaissent. Comme on le sait, le sournoi est soluble dans l'alcool.

Un témoignage: ""la rencontre"

"Je m'en souviendrais toujours. C'était il y a sept ans. Un soir de juin, à la sortie du travail. J'ai tout de suite ressentie au fond de moi quelque chose d'extraordinaire, ineffable, de merveilleux. Un miracle. "

"Juste en sortant de l'atelier, je me suis trouvé nez à nez avec lui. Un pur hasard. Lui non plus n'en croyait pas ses yeux. Malgré nos promesses, nous ne nous étions jamais revus depuis dix ans. Je pensais à lui rarement. J'ignorais complétement ce qu'il était devenu. D'un seul coup, tous nos souvenirs de dix-huit mois de vie militaire commune remontaient. Nous avons bavardé deux bonnes heures. C'était un garçon affectueux, instruit, qui avait une situation très supérieure à la mienne. Finalement, je lui ais raconté mes problèmes. A lui, je pouvais le dire. Depuis six mois, au moins, j'éprouvais d'énormes difficultés à sortir dans la rue: peur, vertiges, sueurs, angoisses absolument incompréhensibles. Je déployais des efforts considérables pour surmonter passagérement ces malaises. Je ne pouvais plus rester enfermé dans une salle de spectacle. je ne pouvais plus tolérer le métro. J'y étouffais. Il y avais des hauts et des bas, mais dans l'ensemble, les choses avaient tendance à s'aggraver.

Je le vois encore, assis en face de moi, penché au-dessus des apéritifs au quinquina que nous venions de consommer. Il m'a écouté en silence, attentif: ma femme a été comme toi il y a deux ans. C'est une maladie nerveuse qui s'appelle agoraphobie. Cela ne m'étonne pas de toi. Tu te souviens, je te taquinais toujours en t'appelant le perfectionnisme? Minutieux, méticuleux, inquiet de tout et de rien. C'est la même chose. Je te donnerais l'adresse d'un médecin, il a tout à fait guéri ma femme".

J'étais content d'apprendre qu'on connaissait cet état. Jamais je n'avais entendu ce mot. Je ne voyais pas en quoi mes manies pouvaient avoir une relation quelconque avec mes troubles. J'avais déja été voir un médecin. Il avait eu l'air ironique et m'avait dit que c'était le foie. Ma femme me faisait suivre un régime alimentaire qui ne servait à rien, je n'avais d'ailleurs pas pu lui expliquer tout. J'étais honteux de moi-même. Je luttais, j'essayais de dissimuler mes symptômes. Je me souviens en particulier, qu'elle trouvait comme moi complètement absurde de prendre l'autobus ce qui compliquait et allogeait considérable mes trajets pour aller au travail.

"En nous quittant, nous nous sommes jurés de nous revoir, de nous recevoir, de nous téléphoner. J'étais heureux d'avoir rencontré ce camarade. Je ma sentais tout joyeux. Il était tard. Ma femme allait s'inquiéter. J'ai sauté dans le métro. Aucun malaise, aucun étouffement. Je ne savais pas encore si c'était l'amitié ou le quinquina".

Le lendemain, j'avais oublié le mot. Mes malaises, eux, ne m'oublieraient pas. Dés le matin, même supplice. A la fin de la journée, je décidais de téléphoner à mon ami. En attendant la communication dans le café où nous étions la veille, j'ai pris deux apéritifs. Ce fut la révélation: inondé de bien être par l'intérieur. Relâchement de l'étreinte, la griffe devint velours. J'avais compris. Je n'ai pas téléphoné. Les jours suivants, j'ai continué le traitement. Un vaste panneau réclame proclamait cette vérité: ( Le quinquina, c'est la santé).

En juillet, les vacances à la montagne. Je ne ressentais plus de troubles. Je ne prenais pas de quinquina. Malheureusement, dés mon retours, reprise des malaises. J'ai retrouvé ma drogue, la réponse fut fidéle et immédiate. Pendant des mois, tout a marché ainsi, deux ou trois apéritifs par jour suffisaient à me soulager. Le dimanche, je m'abstenais. Pourtant l'animal n'était qu'endormi. Ses réveils étaient imprévisibles, soudains et aigus. Je découvris alors que le rhum m'étai bénéfique: aussi amer que le quinquina, mais plus convenable pour le matin. En fait, ma consommation se mit brusquement à augmenter.

A la maison, ma femme s'inquiétait. Elle se mit à me faire quelques allusions. C'était déplacé. Elle ne comprenait pas que je ne pouvais plus transiger. Je camouflais au maximum, mais elle se rendait compte. Elle aussi se mit à attaquer.Désormais je luttais sur deux fronts, les malaises et elle. j'entrais dans la clandestinité. J'étais obligé de protéger mes réverves. Conscient des périls, je rusais, j'essayais de me tromper par des compromis sans landemain, des arrêts brusques, des diminutions de consommation, etc. Finalement, je perdais du terrain. Entre-temps j'avais reconnu l'efficacité du whisky. Je m'observais anxieusement, je me trouvais seul, isolé, perdu, avec, bizzarement, des périodes de totale acalmie.

Une fois encore, les vacances me sauvèrent. Rien pendant un mois. Guéri, je prenais des résolutions. Puis tout a recommencé avec des complications noires. L'alcool me trahissait et je le haissais.La lutte était inégale. Je pataugeais sans espoir dans un marécage sans limite.

J'écris cela de mon lit d'hôpital. J'ai peut-être rencontré la liberté.