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blog pour aide ceux qui ont de problèmes avec l'alcool

LE ROLE DE L'EPOUSE DANS LA GUERISON .

Publié le 29/11/2011 à 10:46 par mamourdu76 Tags : cadeau amis enfants vie homme coeur amour femme bonne soi fond divers douceur argent
LE ROLE DE L'EPOUSE DANS LA GUERISON .

En général,la femme n'est nullement préparée à cette épreuve, elle ne connaît pas cette maladie et juge son époux en adulte responsable, en coupable.  Elle ne comprend pas pourquoi cet homme qu'elle a connu affectueux, courageux, intelligent, cet époux en qui elle avait mis toute sa confiance, qui devait être le pilier de son foyer, celui avec qui il ferait bon vivre, élever des enfants, surmonter la main dans la main les difficultés de la vie et lutter ensemble pour le bonheur de tous, deviens chaque jour plus nerveux, plus taciturne, plus instable.

Elle repousse tout d'abord cette inquiétude qui reviens sans cesse à son esprit. Son mari boit. Mais non ce n'est pas possible, elle ne peut y croire, ce n'est qu'un mauvais passage, tout va s'arranger. Elle essaie de se raisonner et parfois, quelques jours d'abstinence, après une tempête, lui font croire au bonheur retrouvé. Hélas, ce n'est que de courte durée. Elle ne sait pas encore que déja son époux a perdu la liberté de s'abstenir d'alcool, ce magicien impitoyable qui ne veut pas lâcher sa proie. Et elle assiste, désarmée, souvent révoltée, au progrès de la maladie. Sa première réaction est de sauver les apparences, alors qu'lle ne peut plus douter de l'origine du malheur qui frappe son foyer, elle met tout en oeuvre pour que l'entourage ne s'aperçoive de rien. D'instinct, elle a un comportement de mère vis-à-vis de son époux. Elle le protège, prend très vite les rênes du ménage et colmate les brèches tant bien que mal. Elle est tendue, malheureuse, humiliée, mais ne veut rien laisser paraître. Des soucis très lourds pèsent sur ses épaules. Les enfants, dans cet atmosphère, sont plus en plus difficiles à élever. Pour pouvoir faire bouillir la marmite, elle doit le plus souvent la remplir elle-même. Elle vit dans un climat d'incertitude total, avec le sentiment affreux de marcher sur du sable mouvant.

Ses difficultés matérielles sont immenses, elle en arrive souvent à abandonner toute coquetterie, à négliger sa maison, sa santé s'altère, plus le temps passe et plus elle s'isole, ne voulant plus voir ses amis, le moins possible ses parents. Ses sentiments sont divers. Quand son mari est absent, elle prend toutes sortes de résolutions, elle veut essayer d'être patiente, affectueuse. Mais dès qu'il apparaît avec cet aspect vulgaire que donne l'alcool, cette voix qu'elle ne reconnaît pas et qui ne sait que proférer des stupidités, parfois même des insultes, toutes ses bonnes résolutions s'envolent, ses nerf durement éprouvés craquent, et son attitude envers lui ne fait qu'aggraver la situation. Et le fossé se creuse de plus en plus entre ces époux déchirés, lui prisonnier de l'alcool, elle enfermée dans sa propre souffrance, au point de ne plus voir qu'elle. Parfois, elle voudrait partir, d'autres fois elle voudrait mourir. Mais il faut continuer coûte que coûte. On a tant besoin d'elle. En ne pensant qu'à son mal à elle, à son propre désespoir, en acceptant, en quelque sorte cette situation qu'elle juge sans issue, elle ne voit pas que celui qui est la cause de son malheur souffre autant, et peut-être plus qu'elle-même. Car il se croit coupable, responsable de son mal et du mal qu'il fait à ceux qu'il aime. Elle ne sait pas qu'il ne peut plus supporter la vue de son visage triste et défait, qui s'impose à lui comme un reproche vivant. il ne retrouve plus dans cette femme négligée, triste et malade, parfois agressive, la jeune femme charmante et affectueuse du début de leur union. Il a de plus en plus envie de fuir cette maison où il n'a plus le rôle de figurant. Les enfants eux même le méprisent ou en ont peur.

Et il boit pour oublier ce sentiment de culpabilité, cette détresse qu'il masque par une agressivité, une arrogance grossière. Et ou pourrait-il mieux oublier son drame qu'au bistrot, dans cette atmosphère alourdie par l'odeur de l'alcool et la fumée des cigarettes, devant ces flacons habillés d'étiquettes dorées, qui luisent sous les lumières artificielles des néons, entouré d'autres buveurs qui écoutent avec bienveillance ses grands discours. A la maison, la situation devient intolérable. Que faire? ou aller? sans argent, le plus souvent, parfois sans situation! Et puis, au fond de son coeur, n'y a-t-il pas malgré tout un peu d'espoir? Est-ce vraiment possible que tout en lui soit détruit, sa personnalité anéantie? N'a-t-elle pas senti parfois, émanant de lui comme un appel au secours? Mais comment l'aider, comment raviver en lui cette petite flamme ternie par les brumes de l'alcool, mais encore vivante? Elle essaie de comprendre, elle cherche. Et puis un jour, par la presse peut-être, elle apprend que l'alcoolisme est une maladie, une maladie qui se soigne et peut être bien guérir. C'est une découverte qu'elle reçoit comme un cadeau; elle apprend qu'il existe des mouvements de lutte contre l'alcoolisme, formés par des malades libérés de l'alcool, qui ont retrouvés la joie de vivre, leur dignité d'homme, leur place dans la sociéte, parce qu'ils ont librement décidé de ne plus boire d'alcool, plus jamais. C'est vers eux qu'elle ira demander du secours, à eux, elle pourra tout dire, ils comprendront. Elle a rencontré un militant. En une heure, elle a appris tant de choses. L'espoir renaît en elle-même, mais que de difficulté à surmonter. On lui demande tant. Va-t-elle pouvoir, comme ça, du jour au landemain changer d'attitude? Elle apprend que la franchise est indispensable. depuis si longtemps, il n'y avait entre eux que mensonges et dissimulations. Sa première découverte, qui va beaucoup l'aider à redonner à son époux tout l'affection dont il a tant besoin, est le fait qu'elle n'est pas la victime de son mari, mais de la maladie alcoolique de son mari. S'il avait eu n'importe quelle autre maladie, lui en aurait-elle tenu rigueur? Certainement non, elle l'aurait soigné, elle l'aurait aidé à retrouver sa santé, sa force.

La voila prête, elle a maintenant conscience de la forme négative de son attitude passée, mais désormais, soutenue, conseillée par ses nouveaux amis, elle aura le courage de lui parler en tout franchise, calmement, mais fermement. Elle saura attendre le moment propice pour lui expliquer que l'alcoolisme est une maladie, donc, qu'il est malade et non point un coupable.

Il lui faudra beaucoup de patience. Mais elle sait maintenant qu'avec la patience, l'humilité, la douceur et l'amour sont les élément essentiels puor atteindre le but qui désormais l'obligera à se dépasser elle-même, à s'oublier. Elle fera dans sa direction le chemin qu'il peut faire lui-même. Elle le laissera parler, elle l'écoutera avec tout son coeur, et s'apercevra vite qu'il attendait que quelqu'un vienne vers lui pour le comprendre et non point le juger. Quand il aura librement décidé de se soigner, là encore, elle dev ra s'effacer et laisser la place au militant qui saura mieux qu'elle-même employer le language qui convient, les mots qui touchent, les mots qui portent, pour le sortir de sa solitude désespérée. Son rôle ne sera pas fini pour autant, puisqu'elle devra l'aider tout au long de sa convalescence, avec beaucoup de délicatesse, à reprendre tout doucement sa place au foyer. Elle a pris durant cette période des habitudes d'autonomie qu'elle devra, de bonne grâce, abandonner, et reprendre sa place tout naturellement, ce qui ne veut pas dire, qu'elle ne s'occupera plus de ses casseroles, bien sur que non, plus que jamais, il faudra provoquer le dialogue et prendre ensemble des décisions qui s'imposent. Ne pas s'affoler s'il y a des dettes à régler. Il ne faut pas vouloir tout faire à la fois, mais prendre chaque problèmes séparément, un à un. En luttant à deux on se sent tellement plus forts. Bien souvent des situations, âprement déséspérées, s'arrangent petit-à-petit, bien mieux et bien plus vite qu'on aurait pu le croire. Mais ce qu'il faut savoir aussi, c'est que cette femme, après avoir vécu des années d'épreuves auprès de ce malade alcoolique, ne sera jamais plus tout à fait la même. Elle aussi est profondément traumatisée au point de ne retrouver qu'un équilibre partiel. Elle devra lutter longtemps contre son désarroi devant l'absence prolongée de son époux maintenant stabilisé, et chasser maintenant cette angoisse qui persistera en elle. malgré sa raison. Elle aura besoin de beaucoup d'affection, beaucoup d'amour, pour reprendre sa place.

C'est pourquoi on ne dira jamais assez, dans notre cher mouvement, combien il est indispensable, pour le couple, de s'y intégrer tous les deux, de suivre ensemble les réunions, d'avoir un but commun, aider et participer à la guérison d'autres malades. Ils trouveront là de vrais amis, l'affection dont ils ont tant besoin l'un de l'autre. Ensemble, ils regarderont vers l'avenir et ne garderont du passé qu'une expérience, douloureuse certes, mais qui deviendra constructive. Avec beaucoup d'amour, de charité, de patience et de courage mis en commun, ils arriveront à reconstruire un foyer où règnera le bonheur.