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NAISSANCE DE L'ALCOOLISME

Publié le 05/10/2010 à 14:01 par mamourdu76 Tags : vie monde enfants bretagne homme france histoire travail femmes paysage
NAISSANCE DE L'ALCOOLISME

En effet, on peut situer la naissance de l'alcoolisme fin XVII ème début XIX eme siècle. Jusqu'alors, l'ivrognerie prévalait. Cela mérite explication: on pourrait croire que le phénomène de l'alcoolisme a existé dès la découverte des boissons alcoolisées et à plus forte raison depuis celle de la fabrication de l'alcool proprement dit. Pourquoi n'aurait'il pas existé des consommateurs plus avides les uns que les autres et qui, comme tels, seraient arrivés à être d'authentiques malades alcooliques? L'excès est dans l'homme et dans toutes les civilisations. Bien des raisons s'opposent à cette vue simpliste. Le mot alcoolisme, au sens moderne de ce terme, posséde une double acception: d'une part, il désigne un état pathologique spécifique qui frappe un individu avec toutes les causes et conséquences que cela suppose. Mais d'autre part, ce même terme a une autre signification quand on l'emploie pour désigner un phénomène sociologique de masse, par exemple l'alcoolisme dans le batiment, ou l'alcoolisme en bretagne. Or il est douteux que l'une ou l'autre de ces acceptions puisse s'appliquer aux buveurs de boissons fermentées ou distillées avant la fin du XVIIIème siècle. En effet, les premiers viticulteurs, les oremiers brasseurs n'avaient pas la tâche facile pour obtenir de bons résultats. Les produits de base nécessaires à la fabrication étaiennt de qualité variables et les concentrations obtenues étaient faibles. Mais la quantité surtout pouvait faire défaut. Longtemps, très longtemps, la production resta aléatoire.  Même après l'invention de la céramique non poreuse qui avait pourtant apporté un grand progrès en ce qui concerne la conservation des premières boissons fermentées, pendant des millènaires, de l'antiquité à Louis Pasteur, le stockage de ces liquides fut difficile. favorisant le commerce, l'intensité et la prospérité des transports, souvent à londues distance, n'ont cesser de croître. Mais la disponibilité des boissons alcoolisées ou de l'alcool offerts aux consommateurs n'avait, à l'évidence, rien de commun avec celle que nous connaissons aujourd'hui. Sacrées d'abord, profanes ensuite, les boissons alcoolisées n'étaient pas autorisées à tout le monde, tous les jours, en toutes circonstances. Les femmes n'y avaient guère accés, les esclaves, grecs ou romains, non plus. Plus terd, le petit peuple de nos campagnes ne consommaient que la production locale de certaines régions. Seul les riches pouvaient s'offrir le vin, mais avec les réserves signalées plus haut relatives à la production, la conservation et la distribution. Autrement dit, pendant six millénaires, il ne fut pas toujours facile de se procurer les boissons alcoolisées pas plus que les alcools. Dernier point, la longévité des hommes, qui n'a commencé à augmenter que depuis un siècle et demi, est restée longtemps faible. Un homme de soixante-dix ans était vieillard et le nombre de ceux qui atteignaient soixante-dix ans était faible. Des alcoolisations massives et quotidiennes poursuivies pendant trente ans, comme celles que nous observons couramment de nos jours, ne pouvaient qu'être rares. Sans doute les anciens nos ont-ils laissé la description d'état appelés ivresse, mais c'est là des états ponctuels, transitoires. Le mot ivrogne existe depuis longtemps. Il sous-entend une certaine chronicité: non seulement il désigne celui qui présente des ivresses plus fréquentes que les autres, mais il laisse supposer que ce personnage vit dans un état d'ivrognerie, que nous appelons aujourd'hui imprégnation alcoolique chronique. A n'en pas douter, le fait à du exister, mais ne pouvait qu'être relativement rare pour tous les motifs énoncés ci-dessus.

Dés la fin du XVIIéme siècle apparaissent en Europe et en France les conditions requises pour que naisse un phénomène de masse nouveau dans l'histoire de l'humanité: c'est l'alcoolisme, face cachée de l'alcoolisation. A l'aube du XIX éme siècle, les pays d'Europe et du nouveau monde vont connaitre une révolution industrielle néo-théchnique qui va boulverser profondément la condition humaine. La consommation d'alcool sous toutes ses formes va passer en soixante dix ans de 15 litres d'équivalent alcool par an et par adulte à 35 litres. La transformation de l'économie à l'époque des débuts de l'industrie esr d'abbord marquée par la mécanisation du travail. Les fabriques prennent place dans le paysage urbain et attirent une nombreuse main-d'oeuvre. Les villes ne tardent pas à éclater dans leurs murailles, et à s'étendre sur les campagnes avoisinantes, attirant à elles une masse croissante de pauvres, de femmes et d'enfants. Les conditions de vie sont très dures pour ce nouveau prolétariat en voie de formation. Ainsi, l'accroissement massif de la production, le dévelopement de la comercialisation, l'amélioration de la distribution et surtout les nouvelles conditions socio-économiques et démographiques sont-ils les facteurs les plus notables qui, en quelques décennies, vont boulverser les modes de consommation traditionnelles, et rassembler les conditions nécessaires à l'éclosion du phénomène alcoolisme. Le mot alcoolisme a été créé par un médecin suédois, Magnus Huss, en 1849. A cette date, cet observateur attentif avait pu reconnaitre que la population hétérogène qu'il avait à soigner à l'hôpital Sérafin de Stockholm pouvaient présenter des affections diverses (hépatiques, cardiaques ou neurologiques), mais que toutes étaient liées à une squrconsommation d'aquavit. Il eu le mérite de regrouper sur le plan étiologique des faits cliniques disparates et de forger le terme synthétique d'alcoolisme qui fut universellement reconnu et se substitua à celui d'ivrognerie. L'importance du phénomène restait cependant souvent sous-estimée. malgré les cris d'alarme de certaines autorités civils, de notables ou d'observateurs privilégiés comme les médecins, les pouvoirs publics, en accord avec l'opinion, se résignait à subir cette fatalité, alors considérée comme un vice. Malgré la constitution de ligue de tempérance,dont l'efficacité s'avéra médiocre, il en sera ainsi jusqu'à la fin de la première moitié du XX éme siècle.