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blog pour aide ceux qui ont de problèmes avec l'alcool

DIVERS

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Publié le 18/11/2013 à 16:45 par mamourdu76
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BON A SAVOIR AVANT DE PRENDRE LE VOLANT.

ALCOOL :LES MAUVAIS CHIFFRES

Publié le 18/10/2013 à 15:00 par mamourdu76 Tags : femmes bonne chez france
ALCOOL :LES MAUVAIS CHIFFRES

Selon une étude, la consommation d'alcool en France a été responsable de 49 000 décès en 2009. Avec 36 500 mortscontre 12 500 chez les femmes, les hommes paient le plus lourd tribu à cette addiction.

 

Les Français de 15 ans et plus consomment en moyenne, 27 grammes d'alcool pur par jour! " les français boivent beaucoup trop, déplore Catherine Hill, épidémiologiste à l'institut Gustave Roussy à Villejuif. ils consomment près de trois verres par jour, chacun équivalant à 10 cl de vin à 12,5°, 25 cl de bière à 5° ou 3 cl d'alcool à 40° ( wisky, pastis, gin, rhum)".

Dans notre pays, l'alcool est responsable de 22% des décès entre 15 et 34 ans, 18% entre 35 et 64 ans et 7% à partir de 65 ans. Sur les 49 000 morts recensées en 2009, 15 000 étaient liées à un cancer et 12 000 à une maladie cardiovasculaire. A cela, il convient d'ajouter 8000 décès par maladies digestives ( cirrhoses) et autant par accidents ou suicides. Sans oublier ceux qui ont été provoqués par d"autres maladies, notamment les troubles mentaux.

 

Les Français loin devant les autres Européens.

 

Comparrée aux autres pays européens, la France est en mauvaise position, explique Catherine Hill. La part des décès attribuables à l'alcool parmi les hommes ( 13% ) est ainsi bien supérieure en France à celle qui est observée par exemlpe en Suisse ( 5% ), en Italie ( 3% ) et au Danemark ( 1%) . En France, on croit que l'alcool est le problème d'une petite minorité. Or si l'on regarde bien les chiffres, ce n'est pas le cas. Selon un étude britanique, la consommation optimale est de 0,5 verre par jour, c'est à dire si les Français sont loin du compte.

Aujourd'hui les médicaments permettant de traiter la dépendance à l'alcool sont peu nombreux. Différents traîtements sont disponibles. Certains aident à éviter les rechutes (Acamprosate, Naltrexone), d'autres comme le disulfirame, rendent la consommation d'alcool très désagréable. Le baclofène n'a toujours pas reçu son autorisation de mise sur le marché et fait actuellement l'objet de plusieurs études cliniques.

 

La prise en charge bientôt élargie;

 

Dans ce désert thérapeutique, l'AMM  européenne d'un nouveau traîtement, le nalmefene ( Selincro) , est perçu comme une bonne nouvelle par les acteurs de la lutte contre la dépendance alcoolique. Ce modulateur des récepteurs aux opioÏde agit sur la structure cérébrale de récompense, laquelle, se trouve dérégulèe chez les alcoolo-dépendants. Il réduirait ainsi les effets délétères de l'alcool sur ce mécanisme de régulation, diminuant l'envie irrésistible de boire. Trait remarquable, il autoriserait des résultats intéressants dans le temps et surtout, une forme de ( rééducation) du comportement face à l'alcool. Ainsi la consommation des patients traités aurait-elle diminué de près de 60% après 6 mois de traitement. Un autre médicament est également dans sa dernière phase de test. l'oxybate de sodium, ou Alcover.

HISTOIRE

Publié le 28/05/2013 à 15:50 par mamourdu76 Tags : monde air moi femme homme france image vie coeurs amis
 HISTOIRE

J'ai bu trop tôt, et j'ai peut être eu de la chance de m'en sortir un peu plus tôt, puisque j'ai bu très tôt, cela est logique. Je voudrais vous dire que l'alcoolisme qu'il soit féminin ou masculin, il est sournois, ce n'est pas une maladie qui vient du jour au lendemain, c'est quelque chose qui se déclare tout doucement, gentiement. Et quand, je dis que j'étais grimpée dans un train de défonce, un train brillant, lumineux et ou je me sentais bien, parce qu'il faut bien se dire que si on boit, au début on est bien.

Et cela il faut quand même se le dire, il y a une notion de plaisir, de défonce, ce n'est pas du masochisme, c'est peut-être, être malade le lendemain, mais pour des heures où on se sent bien, où on se sent fort, intelligent, brillant, où on se sent entouré de chaleur humaine. Parce que les bistrots, c'est important, il y a les copains, les copines, l'extérieur c'est important.

Le jour ou je suis revenue dans un café, et que j'ai dit: je ne bois plus, je vais prendre un San Pelligrino, et bien, tout le monde m'a regardé d'un drôle d'air en se disant, mais qu'est ce qu'elle a eu?  Alors j'ai essayée d'expliquer, mais ils n'ont rien compris. Ils ont pensé que j'étais rentrée dans une secte, parce les associations, c'est cela pour la plupart des gens.

Parce que le mot alcoolique fait peur, ce mot alcoolique, cela gêne. Je suis toujours une alcoolique guéri, certe, je met toujours le mot guéri, mais je ne me sens pas totalement guérie définitivement, sur de moi. Je sais que c'est une vigilance non pas quotidienne, mais une vigilance de tous les instants. 

Alors pourquoi ne pas employer le mot alcoolique?. et bien parce que alcoolique pour la plupart des gens, c'est encore ce fameux vice dont on ne se débarrassera pas, il est foutu, elle est irrécupérable, elle est retombée dans son vice. Je parle beaucoup de l'alcoolisme en général, pparce que je crois que finalement, la spécificité de l'alcoolisme au féminin, vous la connaissez tous, c'est la clandestinité, c'est le secret. La femme a évidemment beaucoup plus de ruses pour cacher son alcoolisme.

Pourquoi? Parce que la femme est plus rusée? non c'est parce que la femme qui boit est beaucoup plus rejetée que l'homme, elle est méprisée. La femme n'a pas le droit de boire, de perdre sa dignité. L'homme, il a le droit, cela fait même parti du folklore en France, l'homme qui boit, c'est un bon vivant, c'est normal, un homme qui titube dans la rue, tout le monde rit, vous mettez une femme qui titube dans la rue, personne ne rit, elle gêne. Parce que la femme a une image de gardienne de la cellule, et si la femme flanche, c'est toute la cellule qui s'écroule. On dit que quand la femme boit, c'est le toit de la maison qui brûle, mais c'est souvent exact.

Quand un femme boit, il faudrait peut-être aussi que le mari ouvre les yeux, au lieux de les fermer en disant, on ne va pas en parler, cela va passer, de quoi je vais avoir l'air, si je dis qu'elle boit? Combien de mari refusent de reconnaître, refusenet l'évidence, parce que cela les gênes?

Et pour finir, je dirais ceci, ne soyons pas hypocrite, la maladie alcoolique est la maladie de la famille. Ensemble il faut la combattre et ensemble il faut vivre la vie de l'abstinence.

Il faut aussi savoir, un jour tirer un trait sur un passé malheureux et ouvrir les volets aux rayons de soleil qui réchauffent les coeurs les plus meurtris et ouvriront la flamme de l'abstinence, pour faire de nos amis, des anciens malades, des messagers de joie et de bonheur. 



LA SOUFFRANCE DU MALADE ALCOOLIQUE.

Publié le 04/05/2013 à 17:01 par mamourdu76 Tags : soi image belle travail argent vie monde merci dieu mort coeur
LA SOUFFRANCE DU MALADE ALCOOLIQUE.

Tous, nous vivons des contradictions intèrieures, qui bien souvent nous étonnent. Nous les vivons avec le plus ou moins de difficultés et beaucoup de tentatives pour les résoudre.

Les solutions sont diverses, souvent illusoires et momentanées, avec une argumentation pour soi-même et les autres ou simplement pour soi-même.

Argumentation auto-justificatrice qui pallie le plus souvent dans l'instant à cet inconfort du décalage entre une image de soi, plus belle que celle que nous renvoie la réalité.

L'autre solution plus satisfaisante, serait le réajustement de l'image de soi à la réalité renvoyée, mais necessite des dispositions issues d'un travail sur soi, ou plus rarement encore, des dispositions naturelles modélisées dès l'enfance sur l'attitude d'adultes référents à personnalité cohérente.

En tant qu'alcooliquie, la souffrance fondamentale, est le tissu complexe de l'ensemble des contradictions intèrieures.

L'alcool est à la fois le liant et l'exaspèrant, le conciliateur dans la montée de l'alcoolisme et ses paliers et, l'exaspèrateur dans la résorption.

Le petit matin de l'alcoolique est véritablement effrayant: la montée de l'angoisse face à une énorme décéption de soi pour la  ( cuite de la veille ) sans l'avoir programmée, le regret du non accompli des intention, le remords, de l'argent détourné de sa destination prévue, l'effroi de se retrouver dans un lit ou on a rien à y faire, une dignité bafoué au vue d'un corps qui s'est visiblement publié, l'horrible sensation d'un temps vide de sens et chargé de l'appréhension d'actes négatifs, ou supposés tels, dont souvent le souvenir nous échappent totalement et irrémédiablement.

L'incompréhension, le pourquoi de ce que l'on ne peut éviter et de ce qu'à l'évidence, on a du vivre sans l'avoir chercher.

La peur aussi d'aborder autrui: sont-ils au courant? m'ont-ils vu dans cet état? n'ai-je pas quelque part contrevenu gravement aux convenances de notre milieu de vie? que vont-ils me dire? quels reproches aurait-ont à subir? quelles excuses va-t-on donner? comment les faire sans avoir à dire la vraie réalité? quels préjudices aurait-on à payer? Maintes suppositions négatives nous traversent l'esprit et les bonnes réponses nous échappent toujours dans ce paquet de souffrances, parce qu'alors, il nous faudrait avouer la vérité, ce que l'on craint le plus au monde: etre un alcoolique.

Cette énorme tension intérieure à subir. Se savoir alcoolique et en même temps le refuser de toutes ses forces.

a cette souffrance indicible, s'ajoute le mal être d'un corps maltraité qui réclame sa dose par les tremblements des mains, des lèvres, des jambes, de l'intèrieur aussi par les nausées, et ce crâne pris dans un étau, envahi par la panique. Vite ma dose d'alcool, le soin d'urgence pour survivre à ce marasme, tout en souffrant déja de ce que m'apportera de ce fait le lendemain, et encore, et toujours.

Combien de tentatives de sobriété à t'on entrepris pour ne pas sombrer?

dans ces moments de vive lucidité où les nerfs maltraité étaient à vif, on subissait de plein fouet tous ces reproches toujours latents ou même manipulateurs mais pour ces derniers malheureusement non décodés.

Dieu merci la vie est bien faite, les énergies de vie sont plus fortes que celles de la mort et la petite lueur d'espoir continue d'exister le plus souvent au coeur de chacun. Il n'y a pas de cas déséspérés, il n'y a que des hommes qui se désespèrent. L'enfermement dans des cercles vicieux à répétition n'est pas une fatalité, ils peuvent être coupés en plusieurs endroit.

Quand l'ouverture se produit, on passe d'un monde de contradiction, à un monde de vérité souvent paradoxal mais libérateur, grace à l'aide, aux aides variées, multiples et disponibles autour de soi.

Alors peut commencer un chemin plus ou moins long où vont se résoudre peu à peu bien de ces contradictions internes pour vivre enfin dans l'armonie et la paix.



La prèvention de l'alcoolisme dès l'âge tendre.

Publié le 02/03/2013 à 15:18 par mamourdu76 Tags : société chez enfant vie enfants exposition france
La prèvention de l'alcoolisme dès l'âge tendre.

Pour être efficace, les campagnes de prévention doivent commencer dès l'entrée à l'école primaire, estiment des chercheurs français.

Plus on consomme de l'alcool jeune, plus grands sont les risques ultérieurs de dépendance. Une prévention précoce est donc souhaitable, par exemple dès l'a^ge de l'entrée à l'école primaire, ont conclus dix chercheurs et cliniciens français dans une étude publiée à l'issue de la journée scientifique de l'Ireb (institut de recherche scientifique sur les boissons).

Au plan épidémiologique, les études sur la population générale montrent non seulement une relation claire entre précocité des premières consommations d'alcool et dépendance. Elles révèlent aussides risques accrus régulière et de consommation d'autres substances telles que le tabac et le canabis.  ( Ceci est particulièrement important puisque l'âge moyen déclaré des premières consommations d'alcool baisse en moyenne d'un mois par an depuis les années 2000) , rappelle l'étude. Il est passé de 12,5 à 11,2 ans pour les garçons et de 12,8 à 11,7 ans pour les filles. Pour autant, les constats actuels montrent que l'âge de la première ivresse n'a pas changé- 14,1 et 14,3 ans.

 

LES JEUNES EN DANGER REPERABLES TOT.

C'est bien de dire qu'il faut de la prévention dès l'école primaire, estime le professeur Michel Lejoyeux qui préside la Société française d'alcoologie, mais il faudrait surtout que soit menée une politique globale de santé publique contre l'alcool, qu'elle démarre chez l'enfant et qu'elle soit poursuivie tout au long de la vie. Il ne faudrait pas en effet qu'au prétexte de s'occuper des jeunes enfants, on organise insidieusement une sorte de dédouanement des adultes, estime ce spécialiste de l'addictologie, qui garde ses distances avec l'Ireb, un institut financé par les producteurs d'alcool. Selon lui, un discours scolaire n'a que peu d'effet si l'enfant est par ailleurs confronté à des parents qui boivent.

L'institut est certe financé par les alcooliers, mais son comité scientifique est totalement indépendant et ses membres ne sont pas payés, rétorque l'épidémologiste Marie Choquet qui préside ce comité. Et si cette grande spécialiste de la santé des adolescents adhère totalement à l'idée que la prévention doit se faire tout au long de la vie, elle insiste sur la petite enfance. Les jeunes qui ont des difficultés ou qui sont en danger sont identifiables de façon précoce. Et il faut agir tôt, insiste-t-elle. Il est évident que l'école ne peut pas tout mais elle a un rôle, c'est une question de complémentarité.

L'alcoolisation précoce a un inpact sur le cerveau, qui n'arrive pas à maturité avant l'âge de 20 ans, rappelle encore Marie Choquet. La neuro-imagerie montre un effet de la précocité de la consommation sur le cerveau et donc des fonctions cognitives, précise de son côté l'étude. Quand à l'exposition prénatale à l'alcool, elle est la première cause de retard mental en France. Une enquète menée par Michel Lejoyeux montre également que 10% des personnes qui sont examinées aux urgences sont des alcoolo-dépendants. Un véritable scandale à ses yeux au regard de la très grande tolérance en France vis-à-vis de l'alcool en général et des campagnes publicitaires en particulier.

 

Le Figaro 18/11/2011

 

 

ALCOOL AU VOLANT ET SI LA CURE ETAIT OBLIGATOIRE

Publié le 11/02/2013 à 10:59 par mamourdu76 Tags : enfants moi monde texte
ALCOOL AU VOLANT ET SI LA CURE ETAIT OBLIGATOIRE

J'ai 33 ans, marié, trois enfants, je suis ancien malade alcoolique ert j'appartiens à un mouvement d'anciens buveurs, je viens de fair une cure de désintoxication pendant 28 jours, je n'ai jamais eu d'accident, j'apporte ici mon analyse à propos des retraits de permis de conduire. Condanner à la prison ferme et au retrait de permis de conduire pour quelques mois, va-t-il changer les choses? que les fautifs soient punis je suis d'accord, mais messieurs les juges, pourquoi ne pas ajouter dans la sentence, l'obligation de suivre une cure en milieu spécialisé ou cure ambulatoire avec un suivi et contrôle médical obligatoire, attestant que le malade alcoolique est devenu abstinent? Et c'est ici que nous, militants de mouvements d'abstinents interviendrons.

Cette analyse risque de faire réagir des familles qui ont été dans le malheur, d'avoir perdu un des "leurs" à cause de, comme le dit la socié&té, "ces chauffards défoncés". Alors, allez donc dans les différents mouvements d'anciens buveurs, rencontrer ces gens, vous verrez maintenant qu'ils ont dits " non" à l'alcool, qu'ils ont rien de criminel.

Il faut informer et sensibiliser tout le monde sur la maladie alcoolique et cesser de dire ou de croire, que c'est un vice. Croyez-vous que la sécurité sociale l'aurait dans son tableau des maladies " prise en charge" ?

Alors messieurs les juges et pouvoirs publics, si vous condannez un chauffard en état alcoolique à la prison et à un retrait de permis de quelques mois, sans tenir compte de l'obligation d'une cure et que vous laissez à nouveau sur la route, ces conducteurs dans le même état et qu'ils provoquent des accidents mortels, qui sera vraiment le coupable, cette fois-ci?

 

 

(1989) je n'ai pas les références de la personne qui a écrit ce texte. texte paru dans Alcool Assistance de décembre 1989  n° 82

IL ETAIT UNE FOIS L'EAU DE VIE

Publié le 04/02/2013 à 13:52 par mamourdu76 Tags : femmes vie enfants homme horreur travail image bonne coeur
IL ETAIT UNE FOIS L'EAU DE VIE

Un jour, les habitants du ciel furent incommodés par une fumée acre qui montait de la terre. Le très haut appela Saint-Pierre et lui dit ( va donc voir ce que font les fils d'Adam), saint Pierre descendit sur la terre, aperçu l'alambic d'où s'élevait l'acre fumée, et tout autour, des hommes et des femmes qui buvaient, chantaient, riaient et dansaient.

Comme il suait à grosses gouttes, on lui offrit à boire, il accepta imprudemment et trouva le breuvage fort bon, aussi en prit-il cinq verres de suite. Bientôt sa vue se troubla, ses jambes plièrent sous son corps, il perdit l'équilibre, tomba sur l'herbe et s'endormit.

Pendant ce temps, on s'inquiétait beaucoup au ciel, car la fumée montait toujours, et Saint Pierre ne revenait point. Le très haut appela Saint Paul, (va voir lui dit-il ce que fait Saint Pierre, il a peut-être perdu les clés du paradis et ne peut plus rentré. Saint Paul pris la même direction et trouva Saint pierre ronflant sous un arbre. Cette vue l'étonna. Néanmoins, il bu aussi sans penser à mal, et au troisième verre, il s'abattis à coté de Saint Pierre.

Le très haut irrité, appela Saint Georges et lui ordonna de ramené les deux saints. Saint Georges armé de sa grande épée descendit à son tour sur la terre. Malgré l'épaisse fumée qui envelopait l'alanbic, il reconnu le diable, lui coupa la queue, le chassa honteusement, et emporta sur son dos les deux apôtres un peu confus.

Toutefois, le diable avait si bien réussi dans son oeuvre, que les hommes continuent, à faire l'eau de vie et malheureusement à en boire.

Enfants méfiez-vous de l'alcool. C'est lui qui fait de l'homme un objet d'horreur et de dégoût. C'est lui qui éloigne l'ouvrier de son travail, qui le rend ivrogne, parresseux, méchant et brutal. C'est lui qui introduit la misère dans les pauvres ménages, qui excite le mari contre sa femme et les enfants contre le père. C'est encore lui qui empli les prisons

Oui l'alcool est l'un des plus grands ennemis de l'homme.

Je vous en pris mes chers enfants, lorsque vous verrez un ivrogne trébuché dans la rue, ou se traîner le long des murs, ne riez pas de lui, c'est un être malheureux. Que son image reste gravée dans votre mémoire, et puisse-t-elle à jamais vous préserver de l'imiter.

Quand vous serez grands, livrés à vous-même, soyez vraiment des hommes, buvez! sans doute pour étancher votre soif, buvez de la bonne eau fraîche, mais énergiquement, courageusement, refusez de boire de l'eau de vie.

Fermez l'oreille aux invitations, résistez aux moqueries dont vous serez l'objet, respectez vous, songez à ceux que vous aimez, qui vous aiment et j'en suis sur, vous fuirez comme la peste,; l'alcool qui vide la bourse, qui vide la tête, et qui vide le coeur.


UN INCIDENT DE PARCOURS

Publié le 24/01/2013 à 16:39 par mamourdu76 Tags : soi chat vie travail loisirs
UN INCIDENT DE PARCOURS

Ca n'arrive pas qu'aux autres, et pour ma part, j'estime que personne n'est infaillible et que même au bout de plusieurs mois d'abstinence, il peut y avoir une déviation de la ligne droite tracée et ce par suite d'événements imprévus en cours de route et la conséquence de déception, soucis, grosses contrariétés familiales et médicales qui arrivent en même temps et créent subitement et brutalement une dépression morale et une faiblesse passagère dans cette situation fragile qui enléve l'entière confiance en soi, sans toutefois en arriver à une rechute qui nécessiterait un nouveau départ à la case zéro, non, mais il faut considérer au passage que c'est un avertissement et être conscient de son problème surtout en remémorant à nouveau la période de la plongée dans l'abîme et que beaucoup plus dure serait la rechute (chat échaudé craint l'eau froide) avec son tourbillon infernal.

Je dis attention danger avec un petit verre d'alcool qui ferait doublement son effet dans une telle situation, car les causes sont nombreuses et la tentation forte lorsque l'entourage est complice à revivre des moments importants de la vie passée, d'événements joyeux et de manifestations heureuses de vacances, de victoires que certains vous rappellent lors des gueuletons, repas amicaux et banquets, si hélas vous faites partie d'associations diverses. Dans ces moments, il ne faut pas perdre de vue ce qui se passait en ce temps là, quand on fêtait une beuverie et un arrosage, gai au début, euphorique au milieu et triste à la fin, au point de ne plus se rappeler le landemain ce qu'on avait fait en dernier la veille au soir..... ( tu t'es vu quand t'as bu? ), non car on voyait trouble dans un miroir introuvable.

Il faut faire mentir le proverbe: qui a bu boira et ne jamais dire fontaine je ne boirais pas de ton eau!!! Car qui veut la fin veut les moyens et vouloir c'est pouvoir; cela n'empêche pas de faire son autocritique en rappelant que tout est vulnérable et qu'on ne choisit pas son destin; Il faut rester vigilant et se créer des occupations soit par son emploi dans le travail en âge d'activité ou les loisirs et passe-tamps à partir de la retraite et chasser l'ennui.

A bon entendeur salut!

F.G ( mars 1995)

L'ALCOOLISME AU PASSE

Publié le 21/01/2013 à 10:37 par mamourdu76 Tags : vie chez enfants pub société moi
L'ALCOOLISME AU PASSE

L'alcoolisme a miné plus de 20 ans de la vie de Gilbert Morand, abstinent depuis 10 ans, il milite aujourd'hui dans une association.

Les coups durs de la vie, Gilbert en connait un rayon, depuis dix ans, ce Burgien reprend goût à la vie, après avoir noyé ses ennuis familiaux dans un alcoolisme caché derrière les murs de son domicile.

Gilbert à commencé à boire lors de la maladie de sa première épouse, souffrant de sclérose en plaques. Cette épreuve a éloigné son couple. ( pendant quatre ans, je suis passé devant chez elle sans jamais pouvoir la voir. J'ai été séparé de nos enfants pendant six mois. Mon épouse est décédée, je me suis retrouvé seul).

En 1970, Gilbert travaille, il déprime et sombre dans l'alcool, ( tous les jours il me fallait six litres d'alcool.. Je buvais du blanc, du rouge et de la bière.) Mon corps me réclamait de l'alcool.. J'ai compris que je devenais dépendant. Après un premier remariage raté, il épouse en 1982 sa compagne d'aujourd'hui. Mais il continu à boire. Les samedis et dimanches, je devenais violent. Un jour, mon épouse m'a dit: tu reviens ce soir avec un certificat pour te faire soigner ou bien c'est ta valise devant la porte.

Gilbert avait, à l'époque, déja fait une première tentative d'arrêt qui échoua. Après douze jours d'hospitalisation, il s'était entendu dire laconiquement par un médecin (il ne faut plus boire).

Après quelques temps d'abstinence, un malheureux petit verre de trop, et Gilbert rebascule.

J'étais devenu l'ivrogne, l'alcoolique perdu que l'on voyait sur les bancs publics à deux doigts de la clochardisation. A l'époque Gilbert en voulait à la société. On soignait toutes les maladies et on m'aidait pas à me soigner moi-même!

Devenu un moins que rien, il est toutefois piqué au vif lorsqu'une assistants sociale lui reproche de ne pas être venu à une séance d'information en alcoologie. ( Vous vous êtes senti trop concerné!.

cette phrase, c'était comme si elle m'avait giflé. En fait, elle me traitait d'alcoolique!.

Finalement elle lui tendait une perche. Lorsqu'il voulut vraiment s'en sortir, Gilbert trouva un soutien auprès de cette assistante sociale. Il rentra chez lui avec un certificat de cure. A Champvert, établissement lyonnais de soin psychiatriques, il subit une cure de dégoût draconnienne. Un grand verre de vin rouge, un grand verre d'eau chaude, médicaments et piqûres dès le levé du lit.

Abstinent depuis dis ans, gilbert n'est jamais retombé dans l'alcoolisme. Aujourd'hui, il sent les bonnes bouteilles mais ne trempe jamais les lèvres dans un petit ballon de rouge. La confiance que lui a portée son épôouse et une association, la'a aidé à remonter la pente. Aujourd'hui, Gilbert aide toutes les semaines des malades alcooliques à s'en sortir.

Sans l'association, je ne serais pas là. Aujourd'hui, je suis bien dans ma peau. Alcool, je n'en veux plus, je n'y pense plus.

 

Corinne Garay- La Vois de l'Ain 22/04/1994

HONTE D'ETRE SOBRE.... PAS MOI

Publié le 18/01/2013 à 10:38 par mamourdu76 Tags : enfants homme heureux aimer
HONTE D'ETRE SOBRE.... PAS MOI

Que nous sommes fiers dans notre section, d'être devenus sobres. depuis notre abstinence, nous nous apercevons que c'est maintenant que l'on nous appelle " monsieur.

C'est maintenant que notre chef nous fait confiance.

C'est maintenant que nous savons élevé nos enfants.

C'est maintenant que nous savons aimer notre conjoint.

C'est maintenant que nous nous apercevons que ce n'était pas l'alcool qui faisait de nous un homme.

 

C'est maintenant que l'on s'aperçois, qu'on est plus heureux sans alcool.

Qand nous buvions, il nous semblait que boire un verre avec un ami, c'était un ami de plus, mais c'etait un ennemi de plus.

Boire un verre, c'était une gaieté de plus, mais c'était une tristesse de plus.

Boire un verre, c'était un souci en moins, mais c'était un souci de plus.

Boire un verre, c'était un homme fort, mais c'était un homme fatigué!

 

Roland Pomie  1994