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Tout au long de notre vie, nous avons à prendre des décisions qui nous obligent à rompre avec le passé. Personne n'y échappe et plutôt que d'éviter à tout prix les ruptures en les contournant ou en les fuyant, nous pouvons apprendre à faire confiance à notre capacité à nous adapter.

Certaines sont devéritables chocs (deuils,chomage, exils, etc) mais elles font de toute façon partie de notre parcours de vie. Les ruptures subies ébranlent bien sûr d'avantage l'identité, parfois l'estime de soi. Pourtant elles peuvent s'avérer tout aussi bénéfiques avec le recul.
Accepter une rupture, c'est renoncer à un lien, voire à une dépendance. Nous vivons naturellement et heureusement en lien avec les uns et les autres. La rupture est necessaire quand la relation devient étouffante, aliénante et donc néfaste à l'épanuoissement personnel. Nous pouvons ainsi développer une dépendance à l'alcool ou autres drogues, mais aussi plus suptilement vis-à vis d'une mère qui répond à tous nos besoins, d'un mari qui gère notre quotidien, d'un travail sans lequel nous croyons n'être rien.
Décider de rompre est une façon de maîtriser la course du temps, ce temps qui défile, ou tout se passe comme d'habitude. A certains moments, vous pouvez décider que dorénavant se sera différent. Vous avez peur, les événements deviennent imprévisibles, mais vous savez que pour être ou devenir vous-même, il faut en passer par là. Il faudra la volonté de surmonter les obstacles, les résistances et les jugements. C'est aussi ce cheminement, peut-être douloureux, qui vous fera grandir. Les bienfaits d'une rupture sont rarement immédiats. Mais à partir de la rupture, le temps sera de votre coté.
Quand décider de rompre? Quand l'isupportable, l'intolérable est-il atteint? Le psychologue Gérard Poussin dit qu'à chacun sa juste réponse, car le moment de rompre renvoie chacun à ses réponses, car le moment e rompre renvoie chacun à ses attachements passés. Des relations problèmatiques dans la petite enfance rendent plus fragiles. C'est pourquoi personne ne peut savoir pour l'autre. Anticiper les avantages et bénéfices, comprendre que ce n'est qu'en se séparant de l'ancien, que l'on devient vraiment soi-même et cela aide à passer le cap. L'enfant doit quitter les bras de sa mère pour devenir adulte. La rupture est un acte courageux. Ce qui a été bon pour moi à un moment ne l'est plus aujourd'hui. C'est tout. nul besoin de chercher des fautifs. Le bilan de la situation est fait après une longue réflexion, et un jour, une conclusion s'impose. On peut également décider de ne rien décider. Il y a toujours du confort à ne rien changer. Mais il faut savoir que de ne rien décider a aussi des conséquences. Demandons-nous pourquoi nous reusons de rompre avec une situation insupportable, avec l'alcool ou autre. Refuser les ruptures reléve souvent du manque de confiance en sa capacité à exister sans ses repères habituels. Certaines habitudes sont constructives, tandis que d'autres détruisent. Il arrive que nous nous condamnions à une existence terne  et réductrice plutôt que de nous mettre en route vers une vie meilleure qu'il faudrait conquérir au prix d'efforts que nous ne sommes pas prêt à affronter. Il n'est pas question de juger ces choix, mais de les observer lucidement pour ne pas tomber dans la victimisation. Bien sur dans notre relation avec les autres, nous ne devons pas rompre à tout va! il faut aussi savoir construire et remettre sur le métier notre ouvrage. Mais quand notre intégrité morale ou même physique est en jeu, quand les cooncessions brident notre épanouissement, on a le droit moral de dire stop. En décidant de nous différencier de l'autre, des autres, de nous séparer de ce qui nous empêche d'être authentiquement nous-même, nous pouvons enfin aller de l'avant. Quand nous avons eu la hardiesse et la force de quitter un passé devenu destructeur, nous devons veiller à ne pas succomber à de vieux réflexes qui parfois, nous entraînent à recréer des circonstances aliénantes identiques à celles que nous avions fuies.

Nous pouvons alors chercher l'aide de psychologues pour éviter de retomber toujours dans les mêmes pièges. Cependant, le piège le plus terrible entre tous, n'est-il pas celui de la résignation aux situations que l'on juge pourtant innacceptables.

Donc chers amis qui m'avez lu, ne baissez pas les bras, relevez la tête, et marchez tout droit sans vous retourner, et vous verrez au loin une lueur d'espoir. Cette lueur c'est celle de l'abstinence et de la vie heureuse sans alcool. Merci de votre lecture.