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LETTRE A LA BOUTEILLE

Publié le 24/03/2011 à 14:14 par mamourdu76 Tags : jardin histoire
LETTRE A LA BOUTEILLE

C'était du temps où je m'alcoolisais, le temps où j'aimais ta compagnie. Seule ta présence semblait me rendre heureux. Je ne vivais que pour toi et avec toi. Tu était devenue une fée. La vénération que je te portais n'avait pas d'égal. Tu me rassurais lorsque, je te savais près de moi, présente sur la table, ou cachée dans quelques recoins de la maison, quand ce n'était pas dans le jardin. Faut te dire qu'à cette époque, des cachettes, j'en trouvais, toutes les plus originales les unes que les autres. Même que parfois, il m'arrivais de ne plus savoir ou je t'avais camouflée, c'est peu dire.

Aujourd'hui ce temps me parait lointain, très lointain même. Pourtant à bien y réfléchir, c'était hier, et je me rappelle encore.

Je devais t'écrire à toi ma bouteille, je me souviens plus de ce que j'ai pu te comter. Mais à en croire mon passé de buveur, je devais me confondre d'éloges à ton égard.

Aujourd'hui, je me dois ce même exercice. Le même exercice? non pas tout à fait, puisque je suis devenu abstinent. Il est évident que l'abstinence a changé le cours de mon jugement, l'eau qui tombe du ciel a coulée sous bien des ponts, depuis l'écriture de ma première lettre. Il est probable que  e premier écrit devait avoir des allures de révolte, puisque j'étais un buveur démasqué, et non conscient du bienfait d'une abstinence heureuse. Mes mots aujourd'hui gardent certes les mêmes valeurs, mais ne revétent peut-être les mêmes significations. L'équivoque de la bouteille reste liée à l'alcool et à mon alcoolisation, où le mot bouteille me semblais magique. Si ce mot bouteille a longtemps représenter cet intéret instinctif, qui faisait vibrer mes sens imaginaires, liés à la dépendance du plaisir que pouvait m'apporter son contenu, ce mot aujourd'hui me laisse indifférent.

Il est évident que je ne peut nier cette bouteille qui à une certaine époque était devenu ma consolatrice,mais je peut dire aujourd'hui, elle ne m'inspire que de l'indifférence. Certes elle reste encore liée à mon passé, où se trouvene mélés à la fois un sentiment de honte, un sentiment de gêne, mais aussi un sentiment de victoire.

Honte et gêne dns ce sens que je reste persuadé que l'alcoolisme demeure une maladie volontaire, et je ne peut oublier que j'ai été dépendant de cette bouteille.

Victoire par cette idée de me sentir libéré d'une entrave indéfinissable, où j'étais devenu un prisonnier volontaire. Mais où peut être la victoire, quand on est responsable de sa propre maladie?

Aujourd'hui toutefois, je veux croire que la bouteille n'est plus pour moi cette amie qui me voulait du mal.

Il nous faut vivre ensemble, la bouteille et moi, c'est certain, elle a sa place dans notre société, mais pour ma part, je me doit de me montrer distant à son égard.

Une page est tournée, mais mon histoire ne fut pas drôle.