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c’est magnifique
Par Anonyme, le 10.09.2020
merci
Par Anonyme, le 13.12.2019
superbe! a distribuer dans toutes les cliniques cliniques d'alcoologie. a faire étudier à l'école dès le plus
Par Ferret brigitte, le 22.12.2018
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Par Carlos8taylor@live, le 07.03.2017
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Date de création : 04.10.2010
Dernière mise à jour :
04.02.2014
174 articles
blog pour aide ceux qui ont de problèmes avec l'alcool
Ce soir , je ne bois pas à mes échecs,
A mes orientations ratées,
A mes examens manqués ou mal préparés.
Ce soir je ne bois pas à mes petites réussites grapillées,
A mes fiertés justifiées,
A mes petits coups de génie posés de ci de là.
Ce soir je ne bois pas à celle que je n'ais pas embrassée,
A celle que j'ai abandonnée,
a celle qui me fait redouter.
Ce soir je ne bois pas à celle qui m'a souri,
A celle qui m'a parlé,
A celle à qui j'ai enfin pu parler.
Ce soir je ne bois pas à ma tristesse,
A cette boule à l'astomac qui s'accroche,
A cette lassitude parfois obsédante.
Ce soir je ne bois pas à la joie retrouvée,
A la pensée légère qui s'envole,
A la force de l'homme.
Ce soir je ne bois pas à la mesquinerie,
A l'envie des richesses des autres,
A cette course perdu d'avance;
Ce soir je ne bois pas à l'acceuil
Au partage des émotions,
A cette amitié donnée d'avance.
Ce soir je ne bois pas à l'apitoiement,
Au conseils tous faits,
Aux moqueries cachées.
Ce soir je ne bois pas à la réalité retrouvée,
A l'écoute afectueuse,
A l'estime partagée.
Ce soir je ne bois pas pour mon patron,
Pour les flics ou les matons,
Pour chefaillons.
Ce soir, je ne bois pas pour moi.
Ce soir je bois de l'eau.
On m'a un jour dit que ta vie
Tu l'avait toi même détruie
On m'a dit que tu m'aimais
Mais que tu n'étais pas prête à m'assumer.
J'ai mis un visage sur ton nom
Qui n'étais pas le bon.
Je me souviens un peu de toi,
Quand ivre, tu tombais devant moi.
J'avais 5 ans et je sortais crier,
Que ma mère était tombée.
Je te croyais morte,
Affalée derrière ette porte.
Je suis venu te voir à l'hopital
Ma vie fut ainsi, mais peu banale.
J'ai souffert de te voir te détruire,
De te voir avaler
Des substances pout te nuir
Du white spirit et de l'alcool à bruler!
Je me souviens de ces images
Qui ont marqué mon plus jeune âge.
Je t'en veux de cette image dégradante,
De ma mère si mal portante.
Je viens me receuillir dans ce cimetière,
Sur cette plaque ou est écrit le nom de ma mère.
Adieu à toi qui n'a pas su lutter,
Contre des milliers de bouteilles consommées.
Maman moi je me bat dans cette vie,
Et crois bien que parfois, je subie.
Cette maltraitance, cette enfance,
Que je vis avec tant de circonstances.
Adieu maman que j'ai aimé si peu d'instants
Adieu toi qui n'a jamais été présente.
Je ne t'en veux pas toi, morte d'alcoolisme.
Ta situation a été bien triste.
Avec mes enfants, je viens me recueillir
Pour cette grand mère qui ne les a pas vu grandir.
Je leur donnerais une image de toi
Une des plus belle qui me reste de toi.
Repose en paix maman.
L'orsque l'on est jeune ou vieux
On est tous attirés par une envie
Qui est dangereuse, mais après fabuleuse,
Fabuleuse, car ivre on change de vie.
On se croit dans un monde unique
On ne fait plus attention aux dangers
On vit très bien et rien ne nous pique
Comme ces bouts de verres aux côtès tranchés
On croit voir ce que persone ne voit
Et plus on y est, moins on veut en sortir
Beaucoup de personnes ressentent cette joie.
Mais malheureusement, il fait souffrir
Non pas l'homme, mais son corps
Et aussi son coeur, qui n e fait que gémir.
ATTENTION!!!
L'alcool fait faire des rêves, on se croit dans un autre univers et bien souvent, on ne peut pas en ressortir. C'est une porte ouverte, que beaucoup de monde franchit, mais peu en ressortent, ils sombre dans cette " maladie" que l'on appelle l'alcoolisme.
En France,l'alcool provoque 45 000 décés, dont 80% chez les hommes. Malgré ces chiffres alarmants, la prévention peine à passer auprès de la gent masculine. A l'origine de ce problème, la relation " affective, virile et culturelle" quils entretiennent avec l'alcool et leur difficulté à en aprécier les risques.
L'alcool provoque 23 000 décès par an par CANCERS, CIRRHOSES, ou ALCOOLO-DEPENDANCE. Mais outre ces morts qui lui sont directement imputables, il agit comme fasteur associé dans 45 000 décès dons 38 000 sont des hommes.
La consommation excessive d'alcool est aussi responsable du décès d'un homme sur 7. Pour la tranche d'âge de 45 à 65 ans, plus d'un homme sur quatre meurt des suites d'une consommation excessive d'alcool.
NOMBRE DE DECES ATTRIBUABLES A L'ALCOOL, PAR SEXE POUR LES PRINCIPALES MALADIES LIEES A L'ALCOOL EN 1995
hommes femmes
cancers 14 000 2000
troubles mentaux 2000 500
cerdio vascul 7000 600
respiratoire 1000 100
digestive 6000 2200
accidents 6000 1100
mal spécifié 2000 500
TOTAL 38 000 7000
source: C, Hill, Alcool et risque de cancer . Actualité et dossier en santé publique 30, la documentation française, mars 2000.
Quelques chiffres permettent d'élucider en partie l'origine de cette inégalité homme/ femme face aux ravages de l'alcool.
-Les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes à boire de l'alcool tous les jours.
- Ils sont trois fois plus souvent ivres que les femmes.
-Le risque de dépendance est trois fois plus élevé chez les hommes.
-Les hommes reconnaissent avoir bu la veille, 2,9 verres en moyenne.
-Le vin est la boisson la plus consommée, mais la bière est la boisson la plus masculine;
Boire, c'est trinquer avec ses amis,
Ca rend heureux à partir de minuit,
Et fait danser toute la nuit.
Mais pour moi , c'est l'ennemi.
Conduire, c'est rentrer à la maison,
C'est se coucher dans son lit,
Et ça sans trop d'ennuis,
C'est la voie de la raison.
Moi j'avais choisi la raison.
J'ai pour ça, toute la nuit résisté
Sans alcool, j'ai pris mes boissons.
Lui n'a pas su se modérer.
Il a grillé le feu, ma percutée.
Dans un fracas, je me suis envolée,
Sur le bitume, j'ai atterri.
Mais quesqu'il lui a pris?!
Je le vois, cet idiot, debout.
Moi, je suis étendue à sa pieds.
Les miens, je ne les sens plus du tout.
Il me regarde d'un air hébété:
j'ai tellement envie de l'insulter!
Mais je me sens si fatiguée...
Etait-ce une fatalité?
Pourquoi m'a t'il renversée?
Et pourquoi, mais pourquoi moi?
Pourquoi suis-je celle étendue là,
Celle qui n'a pas bu, mais va mourir,
Et lui le saoul qui vit, qui respire?
Je suis si jeune, je n'ai que 19 ans
Et je vais bientôt rejoindre le firmament..
J'avais un rêve, être médecin
Je voulais sauver le monde.
Des cas désespérés, comme le mien.
Et finalement, ça ne restera qu'un songe...
Ce que je vais être, c'est martyr.
Pourquoi? je ne veux pas partir!
Je veux d'abord dire " je t'aime "!
Et aussi le dire à mes parents.
Les remercier d'avoir été si patients.
Et puis effacer toute ma haine.
Pour devenir un ange gardien.
Pour ne pas avoir servi à rien.
Ca y est, je suis partie..
Je ne suis que poussière dans le vent.
On ne peut pas changer le cours du temps
Pour moi, et à jamais, tout est fini..
On va parler de moi à la télè,
Mes parents et mes amis vont pleurer,
Puis tout le monde oublira...
Non, souvenez-vous de moi !!!
On pense que nos choix n'engagent que nous,
Mais c'est faux, ils concernent aussi nos proches !
Et pour eux, pour vous, souvenez-vous...
Souvenez -vous des dernières paroles d'une mourante,
Qui pour vivre a résisté, mais elle n'est pas la survivante.
Faites attention, soyez raisonnable!
Ne buvez pas tout ce qu'il y a sur la table !
Pour que " boire ou conduire, il faut choisir "
Ne redeviene jamais " boire ou mourir, il faut choisir "
J'ai 2 papas,
Je vous le dis,
Si vous ne me croyez pas,
Tant pis,
Non,non,
Maman n'est pas divorcée,
Ce n'est pas une histoire
De miroir,
En fait, j'ai un papa du matin
Et un papa du soir.
Le papa du matin
Celui du lever du jour
C'est un papa très bien
Un papa plein d'amour.
Il me raconte des histoires,
Me console dans le noir.
Il aime me serrer dans ses bras.
C'est un vrai papa.
Il m'aide à faire mes devoirs,
Me chante des chansons,
Il est si bon.
Il embrasse maman
A chaque instant
Il me fait plein de bisous
Sur les joues.
Il me fait sauter
Sur ses genoux.
C'est un papa dont je suis fou.
Souvent,
Il me prend
Par la main
Nous nous promenons longtemps
Par les chemins
Creux.
Avec lui je suis heureux.
C'est le papa du lever du jour,
C'est mon papa d'amour.
Et il y a celui du soir,
Il rentre sans me voir,
Il est méchant
Avec maman,
Il bat
Mon petit chat.
Il n'est pas beau, ce papa là
Il sent le vin
Tout plein
Il crie fort,
Casse les assiettes,
Tord les fourchettes.
Brise les verres
Et les carreaux.
Parfois, il vomit
Sur ses habits.
Il n'a pas d'heure pour rentrer
Et il ne vient jamais m'embraser
Il réveille maman
Tout le temps.
Lorsque je l'entends arriver,
Je serre fort contre moi
Mon petit koala,
Et je le cache sous les draps,
Il serait capable de lui faire mal,
Et même de le déchirer dans la salle.
C'est une horreur,
Il me fait peur.
Madame, monsieur, s'il vous plait,
J'habite la rue là-bas,
Ce n'est pas loin,
La petite maison avec le jardin.
Oui c'est ça
Là ou il y a un sapin,
C'est facile à trouver,
Vous ne pouvez pas vous tromper.
Je vous attends demain
il faut à tout prix
L'envoyer se faire soigner.
Ce n'est plus une vie,
Maman ne fait que pleurer
Vous viendrez, hein?
Vous lui rendrez le sourire
A ma maman chérie.
Et vous éviterez le pire,
Je ne veux pas quelle perde la vie.
Car je les aime tant,
Mon petit papa
Et ma petite maman.
Je veux les garder longtemps,
Je veux les garder toujours,
Mes parents plein d'amour.
Longtemps, tu as mis à l'accepter,
Cette maladie qu'on nomme alcoolisme,
Et longtemps, tu a cédé au défaitisme.
Croyant à tort que tout t'était contraire.
Maintenant tel le navigateur solitaire,
Désespérément, tu te débats, tu te morfonds,
Ne trouvant pas l'issue de ces bas-fonds,
Dans lesquels cette bouteille perverse,
T'as mené telle une amie traîtresse.
De peu, tu a évité le naufrage,
De ta vie et de celle de ton entourage.
Mais voilà qu'au profond de toi,
Quelque chose te dit: << secoue-toi,
Tu veut vivre et non pas crever! >>.
Alors, la raison l'emportant sur l'addiction
Et de l'alcool cherchant l'évasion,
De ta vie, tu cesse d'être le passif spectateur,
Pour en devenir, déterminé, l'indispensable acteur,
Oh bien sûr, le monstre encore a des crocs,
Mais tu tiens bon malgré les possibles accrocs.
Rejette honte et culpabilité, soi digne,
Tu le mérite, car sache-le bien, rien ni personne,
Assurément, ne vaut la peine que tu t'empoisonne.
Crois-nous, courtiser ce diabolique breuvage,
Ne nous a rapporter que larmes et esclavage.
Mais un jour, notre soif de vivre, l'a amporté,
Et nous avons emprunter le chemin de la liberté,
Au bout de la route, crois-en notre expérienxce,
Par la définitive et totale abstinence,
Comme nous, plus fort que jamais,
Quand la confiance des tiens renaît,
Tu retrouveras aussi bonheur et joie de vivre,
Alors de fierté et de plaisir, tu sera ivre.
( groupe APPEL- Arton- Novembre 2007 )
Monsieur le président, mesdames, messieurs, chèrs amis.
Je ne vais pas vous raconter ma vie en détail, mas quelques passages marqués par ce poison qui est l'alcool.
Dès l'âge de cinq ans environ, je mangeais au cidre à tous les repas. Au moment de mettre le cidre en bouteille, mon frère et moi, le buvions plus que de raison. Tout les trop plein de bouteilles, nous les vidions, pas dans une autre bouteille ou par terre, mais on le buvait. Quelques fois nous avions la tête qui tournait. Je pensais que c'était à cause de l'odeur du cidre et du vin dans le cellier. J'étais loin de penser aux effets de l'alcool. Nous faisions la même chose lorsque mon père rapportait du vin en cubi, à mettre en bouteille. De plus il n'était pas rare de manger des fraises macerées dans le vin ou du melon au porto.
Puis , vint le temps ou j'ai commencer à consommer de la bière. Tout d'abord une petite gorgée lorsque j'ouvrais une canette à mon père, et par la suite avec les copains. Je devais avoir environ 10, 12 ans.
J'aimais bien aussi tremper un petit morceau de sucre dans le calva que mon père prenait dans sa tasse après son café.
par la suite , ce fameux calva, à l'âge de 14 ans m'a valu un accident de mobylette avec traumatisme crânien et 8 heures de coma. Un coma éthylique. Cela ne m'a pas arrêter pour autant, au contraire, à chaque boom ou j'allais, je ramenais de l'alcool. Le soir je sortais par la fenêtre retrouver mes copains desc 400 coups et de boisson.
Je buvais considérablement déjà à cette époque. Mes parents ne voyaient rien ou ne voulaient pas voir, je ne sais pas. Enfin, surtout ma mère, parce que mon père était rarement à la maison en semaine, travail oblige.
Mes résultats scolaires ont baisser et quelques bétises en plus, je me suis retrouver à l'internat. Là aussi je suis devenu le fournisseur officiel du dortoir si bien que les surveillants n'aient jamais pu trouver ou je cachais les bouteilles d'alcool. ( Je les dissimulaient dans les dévidoirs des stores. Il fallait dérouler les stores pour pouvoir passer la main à l'extérieur des fenètres pour attraper les bouteilles ).
Puis à l'âge de 17 ans, je me suis mis à faire de la boxe et j'ai arrêter la consommation excessive d'alcool. Je prenais un verre de temps en temps mais rarement une cuite. J'ai passer mon permis vl et pl et travaillé comme chauffeur, connu mon épouse, fait l'armée, puis j'ai arrêter la boxe, et j'ai commencé à fumer.
A l'âge de 24 ans, j'ai arrêter la route pour prendre une place dans un bureau, et j'ai commencé à reprendre plus régulièrement l'apéro, puis les repas au restaurant bien arrosés, puis les soirées tardives, voir nocturnes, puis jusqu'aux aurores. Je me sentais fort, très fort, et les bagarres dans les bars sont devenues coutume.
Durant ce temps, 2 enfants sont nés, mon épouse les élevaient, m'attendait, se lamentait.
Quel mari, quel père, suis-je devenu?
Nous avons changer de maison, et j'ai changer d'entreprise, je me suis calmer un moment et j'ai recommencer à boire encore plus qu'avant, encore plus de soirées, encore plus de bagarres. Je passais pratiquement toutes mes soirées dans les bars à jouer au 4-21, belote de comptoir, les jeux me plaisaient, mais maintenant avec le recul, c'est surtout le gain qui m'interressait et quel gain l'alcool. Il n'y avait pas de perdant, à chaque partie, il y avait une tournée de servie. J'étais complètement imprégné, dépendant.
En 1998, l'alcool à commencé à se ressentir sur mon travail. 2 ou 3 de mes collègues m'en ont parler mais je leujr disaient qu'ils se trompaient. Je ne voulais pas voir la vérité en face. Je me mentais comme je mentais au autres. J'avais honte de moi. Je tremblais le matin. Puis j'ai commencer à boire au bureau le matin de bonne heure, lorque j'étais seul ou en cachette lorsque mes collègues allaient sur le quai ou aux toilettes. Je cachais les bouteilles un peu partout dans le bureau et dans le dépôt.
Je passais de plus en plus de temps au travail, non pas que j'étais submergé de boulot, mais je travaillais beaucoup moins vite qu'avant et de plus, personne ne me voyais boire. Peu de temps après, j'ai fait une dépression. Mon médecin c'était aperçuy de mon problème avec l'alcool. Il m'avait donner un traîtement que je n'avais pas suivi à la lettre. Je suis aller à des réunions d'anciens alcooliques, mais cdela ne me plaisait pas, c'était pas mon truc, et j'ai continuer à boire.
A la suite de cela, ma femme parlait de partir, et me demanda de voir un psychologue, chose que j'ai faites, mais sa ne me plaisais pas, et je n'étais pas assidu à ses rendez-vous. Ca a durer un an et j'ai arrêter les rendez-vous. Ca coûtait cher et je préférais garder l'argent pour acheter du whisky. Je buvais de plus en plus, environ 1 bouteille de whisky par jour plus bières et pastis.
En 2000, mon épouse qui ne suppportais plus de vivre comme cela, décida de vendre la maison, pour revenir vivre plus près de sa famille. Nous avons déménager en juillet 2000.
Quelle opportunité puor moi ai-je penser à l'époque. Je pouvais inventer n'importe quel pretexte pour boire et ne pas rentrer à la maison. En septembre 2000, j'ai craqué à mon travail à cause de l'alcool, et j'ai démissionner en inventant un prétexte bidon. Ayant un sous sol plein d'alcool à la maison, je passais la plupart du temps dans ce dernier, sous prétexte que je bricolais. De plus je n'avais que cela à faire, je n'avais plus d'emploi.
Mon épouse me parlait un peu plus de mes états d'ébriété, et me demanda de nouveau de voir un psy. Ce dernier m'avait bien aider mais j'ai continuer à boire. C'était plus fort que moi, il me fallait ma dose comme un cammé. Mon corps en voulait plus, et mon cerveau marchait au ralenti.
En juillet 2001, ne sachant plus quoi faire pour m'aider et voyant que je me détruisais à petit feu avec l'alcool, ma femme a pris contact avec le président d'une association, et ma demandé de le rencontrer. Il ma raconter ses déboires avec l'alcool et parler de son association. Je l'avais écouter, mais je n'avais pas suivi ses conseils. J'ai continuer à boire et faire des échappées pour voir mes copains de boisson.
En aout 2001, ce qui devait arriver depuis longtemps, arriva, un accident de voiture heureusement sans blessés, mais les gendarmes sont venu et j'ai eu un retrait de permis.
Une suspension de permis de 8 mois et 3 mois de prison avec sursis plus mise à l'épreuve durant 18 mois.
A ce moment là, j'ai pris conscience de mon réel problème avec l'alcool et je devais faire quelque chose. je ne pourrais jamais effacer le mal que j'ai pu faire à mon épouse et à mes enfants, mais je pouvais changer pour l'avenir.
J'ai commencer, à venir réguliérement aux réunions, et je suis suivi réguliérement par un médecin.
Il n'a pas été facile pour moi d'arrêter l'alcool du jour au lendemain, mon corps en demandais de temps en temps.
J'ai eu quelques rechutes, qui n'ont pas durées heureusement, et encore aujourd'hui je ne suis pas à l'abri de cette drogue.
Mais pour une fois, j'ai décider moi-même. J'ai pas agis pour les autres, pour faire plaisir à mes proches, à mon épouse, bien quelle soit plus heureuse aujourd'hui, mais toujours inquiète d'une rechute.
Je sais que l'abstinence totale est la solution et heureusement que mon épouse me soutient ( elle a eu du courage, et de la patience) et que mes nouveaux amis de l'association, nous réconfortent, ma femme, mes enfant, et moi. J'apprécie les petits coups de fils des membres.
Avec l'association, j'ai trouver plus que des amis, j'ai trouver une seconde famille ou les membres me comprennent, ne me juge pas, qui m'aident. avec mes nouveaux amis pas besoin d'alcool pour faire la fête et s'amuser.
Bien que je ne parle pas beaucoup habituellement, et encore moins de mon passé, j'ai été heureux de vous conté mon récit.
Un grand merci à mon épouse , d'être rester avec moi, de m'avoir supporter, aidé dans les pires moments, cru en moi durant ces longues années. Je t'aime, je vous aiment, j'aime la vie, elle vaut la peine d'être vécu, plus jamais d'alcool entre nous.
Selon une étude, la consommation d'alcool en France a été responsable de 49 000 décès en 2009. Avec 36 500 mortscontre 12 500 chez les femmes, les hommes paient le plus lourd tribu à cette addiction.
Les Français de 15 ans et plus consomment en moyenne, 27 grammes d'alcool pur par jour! " les français boivent beaucoup trop, déplore Catherine Hill, épidémiologiste à l'institut Gustave Roussy à Villejuif. ils consomment près de trois verres par jour, chacun équivalant à 10 cl de vin à 12,5°, 25 cl de bière à 5° ou 3 cl d'alcool à 40° ( wisky, pastis, gin, rhum)".
Dans notre pays, l'alcool est responsable de 22% des décès entre 15 et 34 ans, 18% entre 35 et 64 ans et 7% à partir de 65 ans. Sur les 49 000 morts recensées en 2009, 15 000 étaient liées à un cancer et 12 000 à une maladie cardiovasculaire. A cela, il convient d'ajouter 8000 décès par maladies digestives ( cirrhoses) et autant par accidents ou suicides. Sans oublier ceux qui ont été provoqués par d"autres maladies, notamment les troubles mentaux.
Les Français loin devant les autres Européens.
Comparrée aux autres pays européens, la France est en mauvaise position, explique Catherine Hill. La part des décès attribuables à l'alcool parmi les hommes ( 13% ) est ainsi bien supérieure en France à celle qui est observée par exemlpe en Suisse ( 5% ), en Italie ( 3% ) et au Danemark ( 1%) . En France, on croit que l'alcool est le problème d'une petite minorité. Or si l'on regarde bien les chiffres, ce n'est pas le cas. Selon un étude britanique, la consommation optimale est de 0,5 verre par jour, c'est à dire si les Français sont loin du compte.
Aujourd'hui les médicaments permettant de traiter la dépendance à l'alcool sont peu nombreux. Différents traîtements sont disponibles. Certains aident à éviter les rechutes (Acamprosate, Naltrexone), d'autres comme le disulfirame, rendent la consommation d'alcool très désagréable. Le baclofène n'a toujours pas reçu son autorisation de mise sur le marché et fait actuellement l'objet de plusieurs études cliniques.
La prise en charge bientôt élargie;
Dans ce désert thérapeutique, l'AMM européenne d'un nouveau traîtement, le nalmefene ( Selincro) , est perçu comme une bonne nouvelle par les acteurs de la lutte contre la dépendance alcoolique. Ce modulateur des récepteurs aux opioÏde agit sur la structure cérébrale de récompense, laquelle, se trouve dérégulèe chez les alcoolo-dépendants. Il réduirait ainsi les effets délétères de l'alcool sur ce mécanisme de régulation, diminuant l'envie irrésistible de boire. Trait remarquable, il autoriserait des résultats intéressants dans le temps et surtout, une forme de ( rééducation) du comportement face à l'alcool. Ainsi la consommation des patients traités aurait-elle diminué de près de 60% après 6 mois de traitement. Un autre médicament est également dans sa dernière phase de test. l'oxybate de sodium, ou Alcover.