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Date de création : 04.10.2010
Dernière mise à jour : 04.02.2014
174 articles


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blog pour aide ceux qui ont de problèmes avec l'alcool

QUELQUES CONSEILS A L'ENTOURAGE

Publié le 02/10/2012 à 10:02 par mamourdu76 Tags : enfant monde travail
QUELQUES CONSEILS A L'ENTOURAGE

Mon conjoint, mon enfant, un de mes parents, mon ami boit!

Que puis-je faire?

Surtout pas.....rien

Un problème d'alcool peut être quelque chose de grave, il faut donc parler et agir.

° La morale: quand on boit, on en a généralement conscience, mais les solutions paraissent inaccessibles.

° Des contrôles, comme des marques sur les bouteilles.

° Au jeu de la dissimulation, tout le monde perd.

° Des menaces ou du chantage qui ne feront que renforcer les défences de la personne que vous souhaitez aider.

° culpabiliser, cela blesse et n'aide pas à surmonter les difficultés.

° Se culpabiliser, c'est le plus souvent injustifié et inefficace.

° Supprimer ses moyens financiers: quand on veut se procurer de l'alcool; on y arrive toujours.

° S'improviser soignant. Laissez les professionnels jouer leur rôle, soyez vous-même.

 

SOYEZ AUTHENTIQUE:

° Nommez l'alcool, dites que sa consommation lui crée des problèmes et vous pose des problèmes.

° N'entretenez pas l'illusion d'avoir l'air de croire à un autre problème, dépression, fatalité, malchance, malveillance. Si vous pensez que l'alcool est à l'origine de ses difficultés, il faut en parler.

° N'attendez pas. Plus le temps passe, plus il est difficile de résoudre les problèmes et plus l'incompréhension sera difficile à surmonter.

 

DITES QUE VOUS SOUFFREZ DE CETTE SITUATION.

 

° Dites-lui que vous l'aimez, maisque vous ne supportez plus la situation actuelle.

° Comprenez que celui ou celle qui boit de façon pathologique ne le fait ni par plaisir, ni pour vous faire du mal, mais pour calmer une souffrance sans avoir trouvé de meilleur moyen de le faire.

° Reconnaissez ses efforts pour réduire ou arrêter cette consommation, même s'ils sont infructueux.

° Exprimez vos limites, mais en étant crédible. Pas de menaces de départ ou de sanction à tort et à traverssi vous ne devez rien mettre en pratique.

° Soyez solidaire, ayez vous-même un attitude cohérente par rapport à l'alcool.

° Continuez à partager les responsabilités familiales, autant que possible.

° Prenez patience, un problème complexe ne peut se résoudre simplement.

 

FAITES-LE OU FAITES-LA AIDER:

 

° Parlez-en à votre médecin traitant, conseillez-lui de le rencontrer ou allez le consulter ensemble.

° Rencontrez un travailleur social si la situation matérielle, professionnelle ou juridique se dégrade.

° Proposez lui de consulter dans un centre d'alcoologie ou une consultation hospitalière d'alcoologie et, s'il ou elle le souhaite, allez-y ensemble.

° Conseillez-lui de rencontrer une association d'anciens buveurs, pour rencontrer d'autres personnes ayant vécus des difficultés similaires.

° Respectez le secret professionnel auquel il ou elle a le droit de la part des soignants.

° Comprenez que l'arrêt de la consommation d'alcool, s'il est indispensable, ne suffit pas et qu'un travail de reconstruction social, psychologique et culturel est indispensable.

° encouragez-le (ou la) à organiser son temps libre.

 

FAITES-VOUS AIDER:

 

° Informez-vous afin de mieux comprendre cette maladie.

° Vous aussi vous souffrez et indirectement vous êtes "malade" à cause de l'alcool. Vous soigner vous aidera à avoir une attitude plus constructive.

° rencontrez un professionnel dans un centre d'alcoologie ou un consultation hospitalière d'alcoologie.

° Rencontrez une association de membres de l'entourage de buveurs ou d'anciens buveurs, vous y trouverez chaleur et  apprendrez à créer un climat favorable à un démarche de soin.

° Vous devez vous protéger de toute violence verbale ou physique, c'est un préalable à toute restauration de dialogue. Les professionnels sont là pour vous aider.

 

La dépendance à l'alcool n'est pas une fatalité,

vous pouvez faire quelque chose,

les problèmes ne se règlent pas tout seuls.



L'ALCOOL ET L'HOMO SAPIEN,

Publié le 25/09/2012 à 13:58 par mamourdu76 Tags : vie bonne homme chez coeur histoire art coeurs
L'ALCOOL ET L'HOMO SAPIEN,

Il était inévitable que l'histoire des hommes soit liée à celle de l'alcool. Le procédé de fermentation est tellement simple que la découverte ne pouvait pas ne pas se produire. Si le hasard n'avait conduit un individu à goûter une grappe de vigne qui pourrissait sur le sol, c'est un autre fruit ou un autre liquide sucré qui aurait amené à découvrir le processus de fermentation.

En effet tout liquide contenant du sucre, laissé à l'air, sera envahi par des levures, ces micro-organismes prèsents dans l'air. Le jus de fruit rencontre cette propriété sans qu'il soit necessaire de n'y faire aucun ajout puisque les micro-organismes responsables de la fermentation sont présents sur les fruits. Mais lorsqu'elles sont en présence d'un liquide sucré renfermé dans un récipient, ces levures connaissent une extase suprême. Dans ce milieu sucré et sans air, elles se multiplient rapidement parce qu'elles peuvent s'amplifiées à souhait. Sous l'action des levures, le sucre se décompose et se transforme en gaz carbonique et en alcool, ou éthanol, comme il est plus exact de dire. c'est le gaz carbonique qui produit l'effervescence dans le liquide et la mousse qui apparaît à la surface. Toutes ces transformations sont dues aux levures qui utilisent pour leur multiplication la matière de l'énergie produites par la dégradation de l'eau sucrée. Les levures donc que nous avons quittées en plein processus de mutiplication, peuvent produire de l'alcool jusqu'à ce que le pourcentage d'éthanol atteigne entre 10 et 14%. A ce degré de concentration, les levures ne peuvent plus continuer à métaboliser de l'éthanol. Au dela de 16 degré d'alcool, la fermentation est en effet arrêtée par l'action antiseptique de l'alcool sur les levures. Celles-ci meurent donc graduellement après une vie courte mais bien remplie.

C'est le type de levue et le processus utilisés qui déterminent le type de boisson alcoolisée qui résultera de la fermentation. Il est vrai que n'importe quelle substance végétale contenant du sucre peut-être soumise à un processus de fermentation alcoolique et peut donc, potentiellement produire un liquide euphorisant. Mais les hommes, voulant tout autant satisfaire leur nez et leur palais, qu'altérer leur étét de conscience, se sont principalement tournés vers des baies de la vigne et vers les grains. Dans la fabrication du vin, la préparation des moûts, ou jus de raisin peut-être une opération extrêmement simple comme elle peut-être fort complexe, selon que l'on poduit de grands crus ou des vins ordinaires, des vins blancs ou des vins rouges. Il peut cependant être utile de savoir que pour le vin, les levures sont présentes sur les raisins mêmes. Elles hivernent dans des sols du vignoble et les insectes assurent leur disséminations sur les fruits au cours de l'été. Souvent aussi, c'est le sol lui-même qui est rempli de spores de levures qui germent au contact du fruit. C'est ce qui explique la fermentation des grappes bien mûres tombées au sol.

Pour sa part, la bière est obtenue par la fermentation alcoolique d'un moût fabriqué avec du goublon et du malt d'orge pur, ou associé à 30% ou plus de grains crus. sa teneur en alcool varie entre 20 et 10% par volume. La fermentation moderne est faite à partir de levures qui ont été sélectionnées au cours des siècles en fonction de leur propriété à produire une vraie bonne bière. L'art du brasseur, tel celui d'un grand chef cuisinier, repose dans le choix de la souche de levure et dans le choix des ingrédients, dont la proportion est gadée secrète. A cala s'ajoutent les conditions de la fermentation; qui sont aussi déterminantes. Les années quatre-vingt ont d'ailleurs vu se multiplier les brasseries dites artisanales qui mettent sur le marché des bières blondes, brunes ou ambrées qui renouent avec les traditions anciennes tout en mettant à profit les résultats des récents travaux scientifiques.

Plusieurs grands biologiques, comme Louis Pasteur au milieu du siècle dernier, ont étudiés la fermentation afin d'éluder ce processus biochimique. Aujourd'hui encore, c'est un secteur de recherche en pleine expansion. Ces travaux scientifiques fort complexes visent à assurer une qualité constante tant chez les producteurs de vin, que chez les brasseurs. On souhaite aussi standariser l'art qui consiste à transformer des raisins et des grains en produits qui, de façon prévisibles, seront tellement exquis que les sens, le coeur et le corps tout entier en seront remués. Par ailleurs; les levures, même les plus habilement sélectionnées, partagent toutes la même limite. Elles produisent des boissons dont le degré de conscentration d'alcool ne dépasse jamais 10 à 15%. Et j'entends certains coeurs nobles et tempérants se dire qu'on aurait du en rester là, qu'un tel pourcentage d'alcool dans les boissons alcoolisées était bien suffisant pour réjouir le coeur de l'homme. L'histoire devait cependant en décider autrement.


FAVORISER L'ABSTINENCE

Publié le 25/09/2012 à 10:29 par mamourdu76 Tags : vie société amitié histoire enfants merci lecture
FAVORISER L'ABSTINENCE

Le malade alcoolique qui a entrepris, non sans mal, de se libérer de l'alcool, se trouve, dès la reprise de la vie sociale, après le sevrage, le traitement hospitalier ou la poste-cure, confronté à une société alcoolisante, alors qu'il n'a pas encore résolu ses problèmes.

Quell que soit la pression sociale ou familiale exercée sur lui, il doit apprendre à commander et a consommer sans crainte du ridicule des boissons sans alcool, qui ne lui sont pas toujours proposées.

C'est pourquoi il y a une sensibilisation indispensable à créer au niveau de l'entourage, mais aussi du milieu professionnel et de l'environnement en géneral.

Une décision d'abstinencedéfinitive est rarement prise du premier coup, il faudra parfois beaucoup de temps  et beaucoup d'échecs pour que sa nécessité s'impose peu à peu. Elle ne peut être que personnelle.

Dans la grande majorité des cas, les sujets alcoolo dépendants; qui ont essayés de reprendre de l'alcool, à dose même modérée, ont perdus à nouveau plus ou moins rapidement le contrôle de leur consommation, cela malgré plusieurs années de stabilisation quelquefois.

C'est pourquoi en matière d'alcoolisme, certains pensent qu'on ne peut pas parler de guérison mais de stabilisation. Pour vivre cette abstinence, il est souvent necessaire de poursuivre une thérapie individuelle de soutien. Mais aussi et peut-être surtout en groupe d'anciens buveurs où l'amitié et la compréhension que se témoigne mutuellement les membres est d'une importance majeure.

L'apartenance à un groupe d'anciens malades constitue, en matière d'alcoolisme, une thérapeutique très efficace. au sein du groupe, l'alcool prend une signification différente. Chaque individu a son histoire, au travers de témoignages, il s'apperçoit qu'il n'est pas le seul à lutter, qu'il peut reconquérir l'avenir, il se reprend à espérer.

Pour les enfants et les conjoints, les mouvements ont un rôle important. Ils expliquent la situation, apportent la preuve que l'on peut en sortir et ils arrivent à modifier les comportements qui vont souvent à l'encontre des efforts de la personne.

Merci de votre lecture.

livres

Publié le 21/09/2012 à 16:52 par mamourdu76 Tags : nuit amour vie isabelle france enfant
livres

Francesca

Des espoirs par gorgées

Editions Bertout 76810 Lunneray

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R Bastide   J Carnier

Alcool de nuit    (Antoine Blondin)

Editions Michel Lafont,  carrière distribution  35 rue Gabriel Péri  92150 Issy Les Moulineaux

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Konsalik

Clinique Privée

Albin Michel   22 rue Huyghens 75014 Paris

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Annabel Buffet

D'amour et d'eau fraiche

Sylvie Merringer éditrice 24 rue de l'Abbe Grégoire  Paris 6 eme

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Ali Mac Ggravu

Une vie tremblée    (par Isabelle Delors-Philippe)

Presse de la renaissance  37 rue du four 75006 Paris

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L'alcool au singulier

François Perrier  par Jacques Seda

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Qui me jettera la première pierre

Edition France Loisir  librairie Artenne Fayard

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L'amour en plus

Laure Charpentier  Editions Stock

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L'enfant qui fouait avec la lune

Editions Salvator  1984 Mulhouse isbn 2.7067.0089.0

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Phobie

Jackie Valabregue  Landreaus éditions de Trévise  34 rue de Trévise 75009 Paris

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Pour en finir avec l'alcoolisme

Dr Philippe Batel     La découverte

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L'alcool un drole d'ami

Anne Marie Tornaso    Lamartine Argeles

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Il est ou Ferdinand

Patrick Chesnais     Editions Michel Lafont

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ALCOOL, ALCOOLISATION, ALCOOLISME.

Publié le 21/09/2012 à 15:35 par mamourdu76 Tags : soi homme vie chez bretagne france revenu travail femmes monde
ALCOOL, ALCOOLISATION, ALCOOLISME.

L'évolution accélérée de notre siècle a été difficile à suivre pour beaucoup. Le tissu social se mite et s'effiloche, plus rien ne va de soi. Les dieux se retirent, les traditions s'estompent. La technique bouleverse les rythmes et l'environnement. Déstabilisé intérieurement, ne pouvant à la fois courir et creuser, l'homme devient psychiquement plus fragile. Il y a enfin l'air du temps, et le manque d'espérance.

" Exixter c'est se boire chaque jour sans soif ", disait Sartre.

 

CONSTATS

L'alcool, sous toutes ses formes, fait vivre des millions de personnes. Il en fait aussi souffrir et mourir des milliers.

La très grande majorité des consommateurs en retire des bienfaits. Dans nos sociétés occidentales, il fait partie de la vie quotidienne. Il est un condiment apprécié, il contribue à l'amélioration de la sociabilité et du confort. Sa production, sa fabrication, sa commercialisation participent à l'équilibre des grands intérèts économiques nationaux dans un certain nombre de pays. Hors les outrances de la publicité, voila le premier constat.

Mais attention: il n'est pas le grand consolateur, le remède miracle, le pouvoyeur universel de la joie et de la santé. 5 à 10% des consommateurs courent un risque sans que l'on sache exactement pourquoi. Chez eux, l'usage est déja un abus. Ceci est un autre constat, admis par tous.

L'exès de consommation d'alcool qui fut pendant longtemps presque essentiellement un phénomène propre à la race blanche, se répand sur l'ensemble de la planète. La consommation alcoolique croît parfois dans des proportions extraordinaires : par exemple, au Pays-Bas, en vingt-sept années ( de 1952 à 1979 ) la consommation de bière a sextuplé. En Grande-Bretagne, celle du vin a presque quadruplé. Au Danemark, la consommation de spiritueux a presque triplé, etc. La France fait exception mais nous evoquerons plus loin le cas de notre pays. L'europe, à elle seule, fournit 70% du vin recensé, et 50% de la bière. Un record!

Les techniques de fabrication se sont perfectionnées. Dans certaines zones du midi de la France et de l'Italie, le rendement à l'hectare pour la vigne est passé de 40 à 250 hectolitres.

Simultanément, le degré alcoolique de ces boissons augment. Les vins courants titraient jadis en France de 7 à 10°: aujourd'hui, 11 à 13°. Le consommateur ne veut plus boire de la piquette.

Il en est de même pour la bière. Les productions à faible degré alcoolique disparaissent du marché pour laisser la place à des bières dites de luxe, atteignant 6 à 9° et plus

Le coût moyen de l'unité alcool ( en grammes ) a d'autre part  sensiblement baissé depuis le début du siècle par rapport au revenu moyen des populations. En France, par exemple, il fallait, en 1925, quarante minutes de travail pour qu'un manoeuvre puisse s'offrir un litre de vin ordinaire. Onze minutes suffisent aujourd'hui. Par ailleurs, les types de boissons consommées évoluent. Traditionnellement, les pays du nord sont consommateurs de bière et d'eaux-de-vie de grains, les pays méridionaux étant amateurs de vin et d'eaux-de-vie de fruit, on observe aujourd'hui une tendance au nivellement de ces différences grâce à l'acroissement des échanges commerciaux. Enfin, l'usage de l'alcool a gagné des groupes de populations tels que les femmes et les jeunes, tandis que les différences de consommation entre les classes sociales tendent elles aussi à disparaître.

Oui , l'alcoolisation se répand dans le monde. Les données internationnales nous apprennent que, pendant les vingt dernières années, la production commercialisée des boissons alcooliques n'a cessé d'augmenter et cela plus rapidement que la population. L'acroissement de la consommation se constate presque partout et surtout dans certains pays ( en voie de développement accéléré).

Un pourcentage élevé de la production industrielle et du commerce des boissons alcooliques est maintenant entre les mains de compagnies multinationnales géantes, disposant de ressources énormes pour promouvoir leurs produits. Lorsque la consommation s'est stabilisée dans certains pays, ces firmes ouvrent de nouveaux marchés dans d'autres pays du tiers monde. On a ainsi enregistrer des augmentations importantes d'importation de vins et de spiritueux.

Pour la bière, il s'agit plutôt d'une exportation de technologie avec implantation de brasseries dans le tiers monde. Ainsi, il est presque partout possible de se procurer des boissons alcooliques. La demande est stimulée par une puissante publicité, par l'importation d'habitudes de boire qui viennent d'ailleurs et par l'érosion des moeurs sociales. L'émancipation de la femme et la plus grande liberté des jeunes a contribué aussi à l'extension de ces habitudes.

On peut se demander pourquoi les gouvernements de certains pays en voie de développement qui ont poutant à faire face à d'énormes difficultés économiques ou sanitaires, ne sont pas davantage attentifs au danger de cette alcoolisation. Trop souvent, l'alcool est seulement considéré par ces états comme source immédiate de revenus. Pour accélérer la modernisation et l'industrialisation du pays, certains créent des brasseries que les multinationales et même la banque mondiale sont prêtes à soutenir par une aide technique et financière.

Aini vont les choses. Les producteurs et les négociants s'en réjouissent et leurs profits augmentent. Les autorités de santé publique s'en alarment et les dégats s'accroissent.

La première explication de ce phénomène est que l'occasion fait le laron, c'est manifestement l'offre qui crée la demande. Sans doute, de bons esprits trouveront-ils cette explication un peu courte et ils auront raison. Elle a le mérite de la simplicité et suggère des moyens d'action. Sociologues et économistes trouveront là le thème d'interminables échanges. Pourtant le problème ainsi posé ressemble à celui de l'oeuf et de la poule. Les psychologues sont-ils plus près de la vérité en expliquant la demande d'alcool par l'attrait de l'irrationnel et du déraisonnable?


UN MATIN, MARTIN

Publié le 11/09/2012 à 10:28 par mamourdu76 Tags : bonne moi vie
UN MATIN, MARTIN

Un matin gris se lève sur la pointe du pays

La, une maison, une masure, des gens d'ici

Qui péniblement se réveillent dans la buée

Il n'on aucun souvenir des heures écoulées

Il est huit heure, lui il commence à se sentir bien

Doucement martin, commence son petit train-train

Le litre vide, la journée peut doucement démarrer

Et il sort péniblement, il n'est pas lavé, pas rasé

Dans la cour, il hésite puis se décide et se presse

Il ressemble maintenant à celui que les gens connaissent

La ruelle est courte, mais pour lui c'est un boulevard

Quil est long le chemin qui mène jusqu'au conptoir

Il commande la bouteille que sa tutelle lui tolère

Il achète des cigarettes pour faire bonne manières

Devant son verre de rouge il ressent le grand frisson

Mais sa main tremble et la sueur mouille son front

Il frotte ses jambes à l'endroit où il a le plus mal

Il s'assure que personne ne les épie, lui et sa timbale

Il lève alors le coude en éclaboussant sa chemise

Elle était déja sale, elle séchera avec la brise

Martin s'en retourne retrouver ses acolytes

Mais ne dites pas qu'ils sont tous des alcooliques

Ce sont aussi des paumés d'un matin gris qui se léve

A la pointe du pays dans un univers sans rêve

Comme sous d'autres toits et d'autres gens d'ici

Comme des centaines de paumés ou de sans abris

Il va joyeusement vider sa divine bouteille

Se désaltérer le corps jusqu'aux orteils

Quans ses membres ne trembleront plus

Quand il sentira qu'il n'a pas assez bu

Quand il aura moins mal dans son corps

Il osera alors, regarder...dehors

Moi, je l'observe et je l'imagine vde ma fenêtre

Elle est déja bien loin ma première canette

Je ne sais même pas si j'ai arrêté depuis hier

Je n'ai plus sommeil alors je bois de la bière

Je connais bien cette vie car je la vie aussi

Du frigo, à la table et de la chaise au lit

Le matin j'attends une aide pour la toilette

Et durant e temps, j'observe Martin par la fenêtre

 

Jaffry Joel    (1995)

ON TROUVE TOUJOURS QUELQU'UN

Publié le 10/09/2012 à 11:23 par mamourdu76 Tags : fond chez femme
ON TROUVE TOUJOURS QUELQU'UN

Quinze années d'alcoolisme!

Mon mari n'a connu la raison de mon mauvais état qu'au bout d'une dizaine d'année... et encore! avertipar les soupçons de ma mère. Alcoolisme donc, très secret et redoutable de la femme chez elle, alcoolisme combiné, de surcroît, avec les médicaments.

De multiples séjours dans des maisons fort coûteuses d'abord; à l'hôpital en salle commune, ensuite. Irrécupérable, pouvait-on penser.

Mon mari, lui un doux, un pacifique, ne pouvait plus rien supporter. Ma seule présence, même silencieuse, le mettait hors de lui. Jusqu'au jour où il eut avec le docteur, une conversation, dont je n'ai jamais rien su d'ailleurs.

Mais, dès le lendemain, avec les antennes ultrafines des alcooliques, j'ai senti les moindres nuances du changement de nos relations. Une affection éclairée, décidée, elle ne m'enfermait pas dans un cocon, une affection qui ne méprisait pas, ne jugeait pas, une affection qui me faisait confiance aussi dans une certaine mesure (surveillance très, très discrète), la qualité de cette affection me laissait entrevoir les lueurs du pardon.

Et je fus, enfin touchée au fond de mon abîme.

La famille, l'entourage immédiat, avaient adopté, symétriquement, la même attitude, plus ao moins réussie selon les uns ou les autres! Mais j'avais décidé réellement de renaître. Je dois ajouter que l'action de mon frère aîné fut particulièrement bienfaisante et efficace.

Ce fut long... Un an.

Les retrouvailles, progressives et sans fard l'un vis-à-vis de l'autre, sont poignantes et belles.

anonyme.

MIROIR, MIROIR, DIS-MOI...

Publié le 24/08/2012 à 13:48 par mamourdu76 Tags : femme photos image chez femmes vie amis enfants
MIROIR, MIROIR, DIS-MOI...

La femme alcoolique voit chaque jour dans son miroir la preuve de sa déchéance et elle peut y lire les terribles marques que l'alcool grave sur son visage.

" Je me souviens: mon mari prenait sans cesse des photos de famille, des souvenirs... Je me rappelle ma détresse de ne plus m'y reconnaître..."

A la détresse morale, s'ajoute la décrépitude physique: poches sous les yeux, varicosités, teint brouillé, oeil terne, peau fatiguée, sont pour la femme alcoolique autant de preuves, qu'elle est définitivement perdue et seule. Son corps, qu'elle sent déjà si malade, a perdu son enveloppe connue , aimée; elle fini par détester son aspect, sa propre image. Elle ne pourra plus donner le change, les dernières joies de sa féminité l'ont quittée; et il ne lui reste plus que... le refuge de l'alcool, à la fois rempart et prison. L'alcool n'est pas nutritif, mais il est calorique et fait grossir. Chaque jour, l'alcool abîme un peu plus la femme, jusqu'à y détruir toute force vitale. Chez d'autres femmes, l'alcool anesthésie la faim jusqu'à la faire dépérir: elle ne se nourrit plus.

La crainte pour une femme de voir son corps se dégrader irrémédiablement peut la décider à essayer de sortir de la maladie. Le même miroir qui autrefois était son juge le plus sévère, peut devenir son plus fidèle soutien, lui renvoyant peu à peu une image qu'elle avait oubliée, en lui montrant les progrès de la vie retrouvée, qui concrétisent peu à peu sa victoire sur l'alcool.

C'est bien la façon dont elle se coit qui importe, mais aussi le regard des autres ( mari, amis, enfants ) qui ne se détournent plus, gêné, mais qui se fait admiratif, confiant, aimant. Pour de nombreuses femmes, ce regard neuf porté sur elles peut être le signe d'une libération, sinon d'une victoire ; en tout cas, c'est un encouragement vers l'abstinence totale et définitive.

BOISSONS DITES SANS ALCOOL.

Publié le 21/07/2012 à 16:06 par mamourdu76 Tags : france bonne
BOISSONS DITES SANS ALCOOL.

Les vrais boissons sans alcool, qui ne contiennent  pas du tout d'alcool. Ce sont des apéritif essentiellement, des anisés qui contiennent des doses imprtantes de glycérizine ( réglisse) substance qui posséde une action hypertensive, et des cocktails.

Les fausses boissons sans alcool qui en contiennent des traces: Bières et panachés, connu depuis longtemps, vins apparus récemment en France. Selon la réglementation, et pour des raisons techniques de conservation, ces produits peuvent contenir jusqu'à 1,2% d'alcool.

Toutes ces boissons sont contre-indiquées aux alcoolo dépendants, soit en raison de cette petite quantité d'alcool, soit à cause de l'entretien ou de la découverte du goût pour tel produit. Des circonstances et des rites de consommation, qui risquent de rappeler les apétences antérieures et réactiver la dépendance. Le risque existe toujours, que le buveur soit persuadé de l'absence d'alcool ou au contraire qu'il boive consciemment un peu d'alcool. L'absence d'effets notables au début, peut parfois laisser croire que la maitrise de l'alcool est retrouvée, favorisant ainsi une consommation croissante insidueuse et la rechute. Notons également que la prise d'un interdicteur ( esperal, TTD) peut entraîner des malaises, même avec ces petites doses.

La règle d'abstinence ne souffre pas d'exception: un alcoolo-dépendant a perdu la capacité de maîtriser sa consommation d'alcool, il ne peut en reprendre sans réamorcer la pompe, un jour ou l'autre. Il est donc important de redire les choses avec précision. Rappelons qu'il est possible de se laisser surprendre par la présence d'alcool dans une boisson ou dans un plat censé ne pas en contenir. Si elle n'est effectivement pas intentionnelle, cette consommation isolée, involontaire, ne sera pas dangereuse. Mais il convient de se méfier des ruses du désir, du plaisir, du jeu avec le feu, de la jouissance, de la transgression.

Soyez vigilants et bonne chance a tous les abstinents.

L'ALCOOL ET SA DECADENCE

Publié le 21/07/2012 à 15:18 par mamourdu76 Tags : bonne annonce moi femme nuit vie travail image merci
L'ALCOOL ET SA DECADENCE

Cela a commencé il y a quelques années. Au début on boit un verre, puis ensuite on y prend goût. Comme beaucoup, la moindre occasion pour arroser ou fêter quelque chose était bonne. Sur le coup, on a passé un bon moment, on a bien rigolé, même si le landemain on a un peu mal aux cheveux. Alors on prend un ou deux cachets d'aspirine, après on se sent mieux, on peut donc reprendre un verre ou deux, et le cercle infernal recommence sans que l'on s'en rende  compte. Finalement, cela devient machinal et l'on trouve ça normal. Jusqu'au jour ou il vous prend une première crise d'épilepsie partielle pendant les vacances et que ça vous jette sans que vous ne vous rappeliez de rien de ce qui s'était passé avant. Sur le coup, on se dit qu'on est resté trop longtemps exposé au soleil, ou qu'on a peut-être trop marché. Tout redevient normal pendant quinze jours et une deuxième crise arrive, donc là, on se fait hospitaliser et, après maintes et maintes analyses, on vous annonce que vous êtes imprégné d'alcool et, que pour y remédier, il n'y a qu'une solution: arrêter toute prise d'alcool.

Pour mon cas, je dirais que ce n'est pas de l'abus, je n'allais pas au café de la semaine mais, par contre, il y avait ce qui fallait dans le bar. Peut-être aussi que nos boulots respectifs, à ma femme et à moi n'ont rien arrangé. elle travaillait de nuit à l'hôpital, et comme moi, à l'époque je travaillais en équipe, on se croisait sur la route. J'arrivais à la maison, mes filles étaient en train de faire leurs devoirs ou de regarder la télé dans leur chambre. Pendant que je faisait chauffer mon plat, je prenais un apéro ou deux, plutôt deux, du vin en mangeant et après de la bière en regardant la télé pendant que les filles étaient couchées, je n'étais pas pressé de me coucher car, le landemain, je faisais la grâce matinée, étant donné que je reprenais le boulot à 13 heures.

Il a fallu que je reste un mois à l'hôpital pour ça et grâce à ça, ma femme a fait une demande de divorce. De ce fait, j'ai pris contact avec un groupe d'anciens buveurs, peut-être était-ce cette main tendue que j'ai toujours attendue. J'ai été suivi médicalement bien et je me sentais nettement bien mieux dans mon corps, ainsi que dans ma tête. J'avais l'impression de recommencer une autre vie. Ce qui est dommage danns tout cela, c'est d'avoir pratiquement perdu ma femme qui est partie travailler ailleurs, et a emmenée mes filles, ce qui se comprend.

Moi, à qui ma femme me reprochait toujours de ne pas avoir de volonté, j'étais en train de lui prouver que j'avais changé de comportement, et que j'étais en train de retrouver ma fierté et ma dignité, même si cela ne changeait rien pour elle. Au moins, je montrais une autre image de moi à mes filles qui l'avaient bien remarquées. Et tout ceci grâce au groupe d'anciens buveurs, à qui je dois dire un grand merci, car c'est ce groupe qui m'a apporté le soutien que je n'ai pas trouvé ailleurs.

Pour finir ce témoignage, je dirais simplement, longue vie à ce mouvement et aux autres dans ce pays, et que les maillons de ces chaînes soient toujours de plus en plus nombreuses.