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c’est magnifique
Par Anonyme, le 10.09.2020
merci
Par Anonyme, le 13.12.2019
superbe! a distribuer dans toutes les cliniques cliniques d'alcoologie. a faire étudier à l'école dès le plus
Par Ferret brigitte, le 22.12.2018
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Par Carlos8taylor@live, le 07.03.2017
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Date de création : 04.10.2010
Dernière mise à jour :
04.02.2014
174 articles
blog pour aide ceux qui ont de problèmes avec l'alcool
Lorsque je rencontre en 1960 celui qui deviendra mon époux, je suis heureuse de laisser derrière moi l'éducation rigide à laquelle je devais me confronter. Le bonheur de jeune mariée ne dure que deux ans, jusqu'à la naissance de mon premier enfant. Car, mon mari commence à s'alcooliser. Un drame qui durera pendant dix-huit ans.
Au début, mes enfants, encore jeunes, ne réalisent pas ce qui se passe mais sont souvent réveillés en pleine nuit. J'ai de la chance d'avoir des voisins d'immeuble aimables qui supportent le bruit, mais je m'enferme de plus en plus, car je me sens observée, tiosée, jugée. J'ai honte et je culpabilise. Mes parents sont conscients du problème, mais il n'est pas question de leur parler de divorce, même si cette idée m'effleure régulièrement. Je me sens de plus en plus fautive, m'accusant de ne pouvoir trouver une solution. Je pense que si les enfants ne vont pas bien et sont énervés, c'est que je ne dois pas savoir m'en occuper correctement.
Une lueur d'espoir apparai^t lorsque mon mari accepte de faire une cure de désintoxication qui dure trois semaines. A son retour, il est tout autre. Tout semble aller pour le mieux. La vie reprend, et le bonheur revient. Mais hélas, tout ce dégrade à nouveau à l'occasion d'une nouvelle naissance. Lorsque je rentre de clinique, je trouve mes enfants et ma mère en pleurs. Le cauchemer recommence de plus belle. Ardoise chez l'épicier, aide du secours catholique, de la famille, de mes collègues... Je suis obligée de reprendre mon métier d'enseignante. Même si je ne souhaitais pas avoir autant d'enfants, je suis fière d'eux et je me bats pour qu'ils soient aussi heureux que leurs copains.
Une crise de violence extrème oblige alors notre médecin à faire à nouveau hospitaliser mon mari. Trois semaines après, c'est comme la fois précédente, un nouvel homme rentre à la maison. J'explique aux enfants qu'ils ont désormais un nouveau papa, qu'ils doivent lui faire confiance, lui montrer leur affection. De mon cotè, je l'incite à reprendre sa place et ses responsabilités dans la famille. Surtout le sentant fragile et craignant une nouvelle rechute, je lui propose de se rendre à l'association Alcool Assistance Crois d'Or, dont j'avais eu l'adresse par un collègue. Il n'en voit pas la necessité. Un de ses fils lui dit alors << je suis certain que tu va recommencer à boire, et ça me fait peur >>. C'est le déclic qui l'aide à franchir le pas. Sans le travail psychologique qu'il a fait au sein de l'association, sans l'amitié, il ne s'en serait jamais sorti. Ce n'est pas moi qui pouvait le soigner. Le plus difficile est de durer dans l'attente du moment où le malade décide de prendre en charge sa maladie.
Aujourd'hui, mon mari est devenu un militant actif d'association, s'investi beaucoup, assure de nombreuses permanences,. De mon cotè, je me suis vraiment libérée de ma culpabilité et de tout ce vécu.
Ue très longue épreuve, mais dont on peut sortir vivant. Ce fut notre cas.
Anne, 61 ans, 6 enfants