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c’est magnifique
Par Anonyme, le 10.09.2020
merci
Par Anonyme, le 13.12.2019
superbe! a distribuer dans toutes les cliniques cliniques d'alcoologie. a faire étudier à l'école dès le plus
Par Ferret brigitte, le 22.12.2018
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Par Carlos8taylor@live, le 07.03.2017
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Date de création : 04.10.2010
Dernière mise à jour :
04.02.2014
174 articles
blog pour aide ceux qui ont de problèmes avec l'alcool
Je m'appelle Jacques; en 1974 je me marie, j'ai un poste dans la fonction publique, rapidement trois enfants naissent dans notre foyer et en 1981, nous construisons notre maison. Nous avions tout, comme on dit, pour être heureux.
Quelques années plus tard, alors que rien ne le laissait prévoir, me voila pris au piège de l'alcool. Oh! bien sûr au début j'arrive à me contrôler et à boire de façon à ce que personne ne s'aperçoive de rien.Enfin c'est ce que je veux croire car déja mon épouse a des soupçons. Mais très vite je passe aux consommations supérieures, l'arrêt au café avant mes prises de travail, à la sortie aussi d'ailleurs, aux casse-croute bien arrosés où l'on boit plus que l'on mange, à l'apéritif, au vin à la maison, etc.
Et là, c'est l'engrenage fatal: il m'en faut toujours plus.... Les vrais problèmes commencent alors. Comme je n'ai plus de goût à rien, c'est mon épouse qui doit se charger de tout à la maison. En rentrant de son travail, elle me retrouve soit couché, soit endormi devant la télévision, incapable de faire quoi que ce soit. Lassée, elle commence à me faire des reproches sur mon comportement et les premières disputes s'installent. Je suis devenu un mari et un père absent dans la vie de ma famille. Il m'est même arrivé un jour d'oublier de prendre mes enfants sur le parking où je les prenais cheque jour pour les ramener à la maison. D'ailleurs, très vite dev ant ma dépendance, mon épouse m'interdit de prendre en charge les enfants en voiture, préférant effectuer elle-même des trajets suplémentaires afin d'assurer leur protection.
Et puis, en mars 1993, ce qui devait arriver, arriva: Un vendredi soir, sur mon lieu de travail, je suis tombé d'un camion, causant à mes collègues une grosse frayeur. Pour moi rien de grave, juste quelques bleus et confusion, mais le trou noir, je ne me souvenais plus de rien. Mon frère et un collègue me ramènent à la maison. Mon épouse une fois de plus, essaie de me convaincre de me soigner. Le lendemain, le réveil est difficile, mais je vais quand même à la pêche, seul puisque mon fils refuse maintenant de m'accompagner. Dans la matinée, mon épouse vient me voir car ele a peur que je refasse un malaise et là ma première réaction est de lui demander d'aller me chercher un bière. Evidemment c'est le refus total de sa part, et pas un mot de la mienne. Quand je rentre à la maison, vers 12 heures 30 , ma belle soeur est là. elle essaie à son tour de me convaincre de mon besoin de me faire soigner. Mon épouse me menace cette fois franchement de me mettre à la porte en gardant avec elle les enfants. Et moi, je les écoute en pensant: elles m'embètent toutes les deux. Le reste de la journée passe ainsi que la nuit pendant lesquelles j'ai repensé à tous ces derniers événements et là, enfin le déclic! La peur de perdre ma famille, mon travail, ma maison me fait réagir. Je demande à mon épouse de prendre rendez-vous chez le médecin chez lequel elle m'accompagnera, mais me laissera parler.
Enfin un grand pas était franchi, je reconnaissais que j'étais alcoolique et que je devais me faire soigner. Sur la proposition du médecin, auquel j'ai dit carrément, " docteur, je bois trop et je veux arrêter", je suis rentré en cure de désintoxication , le mardi, pendant trois semaines. J'ai bien supporter le dur traîtement, la cure de dégoût, la séparation d'avec mes enfants que je n'ai pas vu pendant tous ce temps. J'étais soutenu par mon épouse qui venait me voir tous les jours.
Et puis enfin le retour à la maison! je m'en souviens: les enfants étaient venus avec leur maman me chercher à l'hôpital et avaient préparés une petite fête pour mon retour à la maison. Et là j'ai compris qu'ils n'avaient jamais c essés de m'aimer et de croire en moi et que je n'avais pas le droit de gâcher cette nouvelle chance qui s'offrait à moi. J'ai de nouveau, petit à petit, repris ma place au sqein de ma famille et reconstruit ma vie différement. Un ami qui faisait parti d'une association m'a proposé d'assister à une réunion.
Intimidé et pas rassuré du tout, accompagné par cet ami et mon épouse, un vendrfedi soir, je me décide à assister à cette réuion, persuadé d'être regarder comme une bête curieuse, d'être jugé, interrogé. Et là, quelle ne fut pas ma surprise d'être au contraire accueilli comme un ami que l'on connaît depuis longtemps! A ma grande joie, tout ce petit groupe a su me redonner la confiance que j'avais en quelque sorte perdue et me rendre la force de me battre pour m'en sortir. Voila, mon passé d'alcoolique qui aurait pu me faire tout perdre!
En mars 2003, lors d'une de ces réunions, mon épouse m'a fait la surprise d'apporter un gateau pour que l'on fête ensemble mes dix années d'abstinence.
Je tiens à remercier tous mes amis de l'association, mon épouse et mes enfants pour leur soutien pendant cette période de ma vie.
Aujourd'hui, je suis bien dans ma peau, mais après onze années passées sans alcool, je reste vigilant, car je sais qu'un verre, un seul peut me faire basculer. Je suis l'heureux grand père de deux petits-enfants que mes enfants n'hésitent pas à me confier.
Je suis également depuis onze moi le nouveau président de cette association, car je veux, à mon tour, faire quelque chose pour aider les personnes qui ont des difficultés avec ce problème qu'est l'alcool.
Bien amicalement.